Jonquière | Des projets pour la STS d’ici 2020
La STS souhaite profiter de son expérience dans l’arrondissement de Chicoutimi afin de déposer des projets de développements à Jonquière d’ici 2020.
«On devrait pouvoir, au cours de la prochaine année, répondre à certaines questions par rapport à Jonquière et déposer des projets de développement», déclare le directeur général de la STS, Jean-Luc Roberge. Les citoyens de Jonquière devront s’armer de patience, puisque rien n’est prévu avant 2020. «Nous sommes conscients que le besoin est là et qu’il serait temps d’utiliser à bon escient notre expérience dans l’arrondissement de Chicoutimi pour l’amener ailleurs», rajoute-t-il.
En 2018, l’achalandage de la STS a augmenté de 30% comparativement à l’année précédente, notamment grâce aux premiers balbutiements du projet Accès libre à Chicoutimi. Celui-ci comprend l’aménagement d’un corridor d’écomobilité, l’implantation de 19 vélos en libre-service et de voitures électriques ainsi qu’une tarification universelle à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Toutefois, les projets ne sont concentrés que dans un seul arrondissement. «Tout se passe à Chicoutimi», s’indigne Marc Bouchard, professeur au département d’aménagement et d’urbanisme du Cégep de Jonquière et fervent défenseur des transports actifs.
Le Cégep de Jonquière, qui a implanté son projet de vélos usagés libre-service (Commuvélo) il y a près de cinq ans, souhaiterait lui aussi bénéficier de la mise en place de nouvelles installations et, entre autres, davantage de vélos libre-service. «Nous sommes ouverts à la discussion et aux nouvelles idées, c’est pour ça que nous comptons planifier une rencontre avec la STS», révèle la coordonnatrice par intérim au service des communications du Cégep de Jonquière, Sabrina Potvin.
Du côté de la STS, la volonté de rajeunir et de rendre plus attrayantes les installations jonquiéroises est là. «Tout comme l’importante mobilisation des étudiants qu’il y a eu à l’UQAC, nous avons besoin d’une volonté forte de partenaires importants dans l’arrondissement de Jonquière pour que le gouvernement nous offre un soutien financier concret», explique Jean-Luc Roberge.
En vertu du plan de mobilité durable du Québec, les villes se doivent de mettre en place des systèmes de transport actif. La STS, en collaboration avec la Ville de Saguenay, envisage l’aménagement de nouvelles infrastructures, une meilleure accessibilité aux arrondissements et davantage de sécurité pour les piétons.