Pierre Fitzgibbon | «Investissement Québec doit en faire plus»

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Le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon s’est adressé à la Chambre de commerce et d’Industrie Saguenay-le-Fjord, ce matin.

Investissement Québec (IQ) doit changer sa culture d’investissement, selon le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon qui s’est adressé à la Chambre de commerce et d’Industrie Saguenay-le-Fjord, ce matin. Dans son allocution, le ministre a longuement insisté sur les changements qu’il comptait appliquer dans la société d’État.

« Si vous perdez de l’argent, je vais en perdre avec vous. Mais si vous en faites, je vais en récolter aussi», a clamé l’important membre du trio économique du gouvernement après avoir mentionné vouloir inculquer une culture d’investissement beaucoup plus agressive chez IQ. Plus question de faire compétition aux banques dans le financement des projets, la nouvelle priorité de la société d’État, c’est de «combler la carence dans la chaîne de financement».

La nouvelle approche d’IQ mise, entre autres, sur l’instauration de bureaux régionaux de la société d’État partout dans la province afin de mieux se connecter aux différents milieux et aux entrepreneurs locaux. «Ces bureaux vont nous permettre de dénicher des gazelles», a-t-il mentionné. Selon ses explications, une gazelle est une entreprise en forte croissance avec un grand potentiel dans laquelle on peut investir du capital financier ou humain.

«On a bien entendu le message des gens»

En plus de cette nouvelle vision, Pierre Fitzgibbon souhaite donner comme mission à IQ de soutenir l’innovation, particulièrement tout ce qui touche à l’innovation verte. D’ailleurs, alors qu’il s’adressait à une chambre de commerce en faveur des grands projets à la hauteur de 75%, le ministre a insisté sur la préoccupation environnementale du gouvernement. «Je vous dirais que dans le conseil des ministres, on est tous préoccupés par le défi collectif colossal que sont les changements climatiques», a-t-il ajouté.

Sur la question de GNL-Québec précisément, le ministre est resté timide tout en donnant son appui au projet. Après avoir réaffirmé l’appui de gouvernement, le ministre a ajouté que le projet devait passer devant le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) et devait bénéficier de l’acceptabilité sociale. «Pour l’instant, le projet semble socialement acceptable», s’est-t-il pressé d’ajouter. 

 

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