Conférence de Catherine Dorion | L’indépendance et l’environnement sont liés

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Une cinquantaine de personnes ont assisté à la conférence jeudi midi.
Photo: Félix Bouffard

La députée de Québec solidaire dans la circonscription de Taschereau, Catherine Dorion, croit fermement qu’il y a des liens à tisser entre l’indépendance du Québec et l’environnement.

De passage au café Tazavéro du Cégep de Chicoutimi jeudi pour la conférence Environnement et indépendance organisée par l’Association générale des étudiantes et étudiants du Cégep de Chicoutimi, la représentante du centre-ville de Québec a voulu expliquer à la cinquantaine de personnes présentes qu’il n’y a pas seulement ce dossier qui est important présentement. «Je veux que le grand intérêt autour de l’environnement ne soit pas juste un sujet. Là, c’est juste l’environnement qui est important et le reste ne l’est pas. Moi je veux dire à ce monde-là, attend, c’est tout intégré, ça va tout ensemble», a spécifié la députée.

Mme Dorion veut trouver une façon de lier tout le monde à la cause qui lui tient à cœur. «Si on veut sauver l’environnement, il faut qu’on soit capable de penser à un projet de société auquel tout le monde va avoir envie de se coller. Même les boomers, les immigrants et les gens qui ne nous ressemblent pas», a-t-elle expliqué.

Une position ferme contre GNL

Beaucoup de questions de la part des personnes qui étaient présentes ont été dirigées vers le projet de GNL Québec. Catherine Dorion accuse les lobbyistes de venir ici seulement pour faire de l’argent sans se soucier du territoire qu’ils vont occuper. «On a des milliardaires basé dans des paradis fiscaux qui poussent un projet qui va produire, avant même que le gaz soit consommé à l’autre bout du monde, huit millions de GES par année», a fait valoir Mme Dorion.

Elle a critiqué vivement le mouvement Je crois en ma région. «Il a un leader payé, ce n’est pas un mouvement qui vient de la population pour le bien de leur région, ce sont des gens qui ont le travail de faire bien paraître GNL et de faire comme s’il y avait un mouvement pour», a-t-elle raconté. Elle a tenu à féliciter les mouvements bénévoles qui dénoncent le projet dans la région. «Une chance qu’il y a des scientifiques qui sortent dans le journal, une chance qu’il y a la Coalition Fjord, une chance qu’il y a des gens qui bénévolement disent d’écouter les experts. Nous, on veut mettre ces avis-là de l’avant», a-t-elle exprimé.

Catherine Dorion sera ce soir au café Cambio de Chicoutimi à 19h avec une autre députée de QS, Ruba Ghazal, pour une soirée de mobilisation.

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