Grève climatique mondiale : 150 personnes participent à un sit-in à Saguenay
Dans le cadre du mouvement mondial Friday’s for future (Vendredi pour un futur), environ 150 personnes ont participé à la grève sur l’urgence climatique prenant la forme d’un sit-in à la Place du Citoyen de l’arrondissement de Chicoutimi. Étudiants, jeunes adultes, familles et personnes âgées étaient présents sur les lieux en après-midi.
Cette manifestation organisée par L’Organisation militante populaire environnementale d’urgence (OMPEU), la Coalition Fjord et le MÉPAC SLSJ, a pour but de démontrer que les citoyens du Saguenay–Lac-Saint-Jean sont concernés par les changements climatiques.
« On attend des actions de la part du gouvernement de manière générale. Mais concrètement on veut l’arrêt immédiat du projet GNL, car ça n’a aucun bon sens d’aller encore vers ce genre d’industrie », a lancé le co-porte-parole de la Coalition Fjord, Adrien Guibert-Barthez.
D’ailleurs, la majorité des manifestants exprimaient haut et fort leur position par rapport à GNL Québec.
« En ce moment, je pense qu’on est dans un momentum pour GNL Québec. On sait que le BAPE a déposé son rapport au gouvernement, donc c’est important d’avoir un mouvement fort pour montrer que la population n’appuie pas ce projet », a fait valoir la citoyenne Häxan Bondu.
Une contre-manifestation a été enclenchée par trois partisans du projet GNL, mais sans succès, les trois hommes ont quitté les lieux au bout d’une trentaine de minutes.
M. Guibert-Barthez qui s’est assuré que ses collègues mettent l’accent sur le respect des deux mètres et le port du masque est heureux du résultat final du sit-in.
« On est extrêmement satisfaits de voir autant de gens et surtout de voir que les mesures sanitaires sont bel et bien respectées. Ça montre que malgré tout on peut manifester et qu’on ne va pas arrêter tant que le projet GNL ne sera pas levé », a conclu le co-porte-parole de la Coalition Fjord.
Le policier Bruno Cormier présent sur les lieux a confirmé qu’aucun problème relié aux mesures de distanciation sociale n’as été signalé par le service de police.