Le café La Réserve ouvre ses portes
Au café La Réserve, qui a ouvert ses portes au centre-ville d’Arvida jeudi, les breuvages ne sont pas servis dans des gobelets en plastique : la propriétaire, Vanessa Gauthier, l’a pensé comme écoresponsable et zéro déchet.
Petit frère de la boutique du même nom, le café est un rêve de longue date qui se réalise pour Vanessa Gauthier. « Ce projet, je l’avais en tête avant la boutique, depuis plus de 10 ans, mais je n’avais pas les cartes en main pour le réaliser, explique-t-elle. Avec l’ouverture de la boutique et le précédent déménagement, j’ai assez d’expérience ! »
C’est d’ailleurs l’ancien local de la boutique du centre-ville d’Arvida, déménagée en 2020 pour tripler sa surface, qui accueille le café. Ce deuxième établissement permet à sa propriétaire de toucher un autre type de clientèle et de « grossir le mouvement écoresponsable ».
Écoresponsable sur tous les plans
Le principe est simple : les plats et collations à emporter sont servis dans des contenants consignés ou recyclable. Il est également possible pour les clients d’apporter leurs propres contenants. En plus de la pratique zéro déchet, l’établissement propose une démarche globale d’écologie. Les repas proposés sont sans viande, avec des options véganes, et les produits locaux et de saison sont favorisés. Pour meubler sa boutique, Vanessa Gauthier a misé sur la même recette. « J’ai trouvé les meubles et la vaisselle chez des gens, dans des friperies, sur des market place… Tout est de seconde main », détaille-t-elle. De quoi conférer au restaurant une atmosphère toute particulière.
Cette installation a rencontré un bel enthousiasme de la part des résidents de Saguenay, venus nombreux pour découvrir l’endroit. « C’est chaleureux, il y a une belle ambiance. On se sent comme chez grand-maman, s’exclame Isabelle Boivin, une Arvidienne. Le zéro déchet, ce n’est pas la raison n°1 de ma présence, mais c’est un vrai plus. » Charlène Ottereyes, qui l’a accompagnée, reconnaît quant à elle que cette ouverture est une bonne chose car il n’y a pas beaucoup de cafés dans le centre-ville.