La Guignolée des médias récolte 264 000 $

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bénévole Guignolée
bénévole Guignolée

Les bénévoles étaient situés sur une soixantaine de points de collecte dans la région. (Photo : Marius Fagot)

Ce sont plus de 264 000 dollars qui ont été amassés cette année à l’occasion de la collecte de rue de la Guignolée des médias. Une quinzaine de médias régionaux ont participé, jeudi 2 décembre, à cette 30e édition de l’événement, accompagnés des bénévoles des soupes populaires et de la Guignolée.

Pour rappel, la Guignolée consiste à récupérer des dons en argent ou en denrées non-périssables pour ensuite les fournir aux différentes soupes populaires de la région. Les médias et bénévoles participants étaient donc présents sur une soixantaine de points de collecte répartis dans toute la région.

En 2020, les dons étaient exclusivement en ligne en raison de la pandémie. « Ça s’est bien passé pour un retour », annonce la coordinatrice régionale de la guignolée, Catherine Boulay. Selon elle, l’événement reste tout de même similaire aux années prépandémie.

L’argent récolté va aider les soupes populaires de la région que ce soit pour le matériel ou les repas pour les personnes dans le besoin. La pauvreté se fait d’ailleurs toujours ressentir au Québec et dans la région. « Il y a eu 22 % de bénéficiaires supplémentaires à l’aide alimentaire au Québec à cause de la pandémie », continue la coordinatrice régionale.

« Cette année, il y a aussi eu une première collecte devant les hôpitaux de la région, la présidente-directrice générale (PDG) du CIUSSS, Julie Labbé, en était l’initiatrice », explique Catherine Boulay. Cet ajout a aussi permis de recevoir plus d’argent lors de cette journée de guignolée. Des dons de 10 $ peuvent être faits en textant le mot NOEL au 20222, et en ligne sur le site Internet de la guignolée jusqu’au 31 décembre.

Il est également possible de déposer des denrées alimentaires dans différents points de collecte de la région. « Les dons sont recueillis puis envoyés aux organismes d’aide alimentaire de la région », explique le vice-président de Moisson Saguenay-lac-Saint-Jean, Bruno Cormier.

 

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