Parc des Laurentides: un apport essentiel au développement de la région

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Le parc des Laurentides est un apport conséquent de ressources fauniques et forestières pour le Saguenay—Lac-Saint-Jean qui a dû, au cours des années, s’adapter aux évolutions des moyens de transport et d’approvisionnement. Son importance a fait l’objet d’une conférence virtuelle, mardi 30 novembre, dans le cadre du cours « Histoire du Saguenay–Lac-Saint-Jean », donné au baccalauréat en histoire à l’UQAC.

 

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La conférence « Le parc des Laurentides et le SLSJ : des ressources fauniques et forestières et une route du parc » s’inscrit dans une série de plusieurs conférences du même genre, toutes en ligne. (Photo : courtoisie)

 

Le réseau de transport terrestre à travers le parc national des Laurentides sert, depuis des années, à approvisionner la région en biens de consommation. C’est ce qu’a expliqué le professeur retraité du département des sciences historiques de l’Université Laval, Marc Vallières, aux élèves de l’UQAC. Selon lui, le développement de la ligne de chemin de fer et des autoroutes a, par exemple, contribué aux exportations d’une partie de la production régionale et assuré une circulation des personnes et des produits entre le Saguenay—Lac-Saint-Jean, la ville de Québec, le centre du Québec et Montréal.

Au début de l’histoire du Québec, les habitants traversaient le parc des Laurentides en trois jours. Si aujourd’hui le trajet entre la capitale nationale et Saguenay prend environ deux heures, à l’époque, les gens devaient envisager un long périple. Ils passaient par le lac Saint-Charles, la vallée de la  rivière Jacques-Cartier jusqu’au lac Jacques-Cartier, la rivière Pikauba, la rivière aux Écorces et enfin, par la rivière Métabetchouan.

Une nature préservée

La réserve faunique des Laurentides est considérée comme une réserve protégée depuis le 15 janvier 1895. C’est ce qui rend cet espace naturel et sauvage. « L’homme aurait pu construire d’autres routes terrestres pour son confort et sa sécurité. […] Mais déjà, le territoire rend chaque projet d’amélioration plus délicat, et en plus, c’est primordial pour les espèces vivantes que le parc reste une réserve naturelle », a assuré le professeur à la retraite.

Du côté de la flore, le Saguenay—Lac-Saint-Jean compte énormément sur la richesse forestière du parc. Appartenant à la forêt boréale, on y retrouve énormément de sapins, d’épinettes et de bouleaux blancs. Ils représentent les principaux apports des réserves de bois au Saguenay, et font de la région l’une des plus grandes industries forestières au Québec.

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