Véhicules électriques: les gens sont mal informés

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« La méconnaissance ! C’est ça qui fait en sorte que les gens n’achètent pas plus de véhicules électriques », estime le directeur régional de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ), Claude Gauthier.

Avec la récente panne de courant qui a mis hors d’usage les bornes de recharge de l’Étape et qui a forcé le remorquage de plusieurs véhicules, M. Gauthier tient à rectifier le tir et confirme que c’était bien un cas isolé.

« Quelqu’un qui réside à Saguenay, que ce soit l’été ou l’hiver, peut se rendre facilement à Québec sans arrêter à l’Étape. Son véhicule doit avoir au moins 350 km d’autonomie, mais la majorité possède cette autonomie-là », précise Claude Gauthier.

En moyenne, un véhicule électrique revient moins cher si l’acheteur l’utilise plus de quatre ans. (Photo: Marc-Antoine Corneau

Il mentionne également que pour les voyages plus longs, comme pour se rendre à Montréal, il suffit de planifier ses arrêts à des endroits où il y a des bornes de recharge. De cette manière, il n’y a pratiquement aucune perte de temps.

Il explique que les rumeurs sur le prix des autos électriques et les temps d’attente reliés à la recharge de ceux-ci sont souvent non fondées. « Au quotidien, quand je parle de véhicules électriques avec des personnes qui n’en possèdent pas, il y a encore des gens qui s’obstinent avec moi et me disent que je n’ai pas raison », souligne celui qui conduit une voiture électrique depuis plus de sept ans.

Parmi les éléments évoqués, il y a le prix élevé. M. Gauthier donne l’exemple de la Chevrolet Volt, une voiture électrique de base. Elle coûte 40 000 $ avant taxes et revient à environ 33 000 $ lorsqu’on déduit la prime fédérale, la prime provinciale et qu’on y ajoute les taxes.

Quant à la voiture à essence qui se rapproche le plus de la Chevrolet Volt, la Toyota Corolla, qui elle se situe aux alentours de 24 000 $. Il y a donc une différence approximative de 9 000 $ au prix d’achat.

D’après des calculs de l’AVÉQ, c’est à partir de quatre à cinq ans d’utilisation qu’il vient rentable pour le consommateur d’acheter un véhicule électrique. Et tout cela, en produisant moins de gaz à effets de serre et en ayant une expérience de conduite bien différente.

En pleine évolution

Pour le directeur des ventes chez Perron Ford à Chicoutimi, Kevin Martel, ce n’est qu’une question de temps avant que les autos électriques deviennent la norme.

« Oui les prix sont plus hauts, mais ils commencent à descendre. La technologie devient de moins en moins chère à développer. On voit déjà quelques modèles qui arrivent sur le marché et qui sont plus abordables, comme par exemple la Chevrolet Volt. Ça s’en vient tranquillement et peu à peu le marché prend de l’expansion, considérant que le gouvernement favorise l’achat de véhicules électriques. »

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