Zoo sauvage : plus d’achalandage et de profits

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Alors que la pandémie a forcé le maintien de plusieurs restrictions sanitaires en 2021, cela n’a pas empêché le Zoo sauvage de Saint-Félicien de sortir de la tête de l’eau et de connaître un bilan encourageant après une année 2020 plus difficile. La société a, entre autres, enregistré presque 30 000 visiteurs de plus par rapport à l’an dernier, alors que le site avait dû fermer ses portes sur une plus longue période.

L’assemblée générale annuelle des membres du Centre de conservation de la biodiversité boréale tenue mercredi matin par Zoom a permis de constater l’appui que leur a manifesté la population du Québec tout au long de l’année. Ce sont   près de 123 000 personnes qui ont visité le zoo pendant ses 148 jours d’ouverture, ce qui correspond à une augmentation de 31,3% par rapport à 2020. Malgré l’absence de la clientèle internationale qui correspond à des pertes de 50 000 visiteurs et de 2 millions $, le parc zoologique a aussi totalisé un bénéfice de plus de 200 000 $ avant aides gouvernementales.

Des résultats qui ont particulièrement rendu fière la directrice générale du Zoo sauvage de Saint-Félicien, Lauraine Gagnon. « Il était vraiment difficile de prédire comment allait se dérouler cette année, mais nous sommes extrêmement satisfaits. Nous avons eu de très bons résultats en ce qui concerne les finances et l’achalandage et nous sommes toujours contents de voir que les gens sont derrière nous », a-t-elle admis.

La directrice générale du Zoo sauvage de Saint-Félicien, Lauraine Gagnon, a pris la parole lors de l’assemblée. Photo : Katya D’Amour

Plan global de développement

Le conseil d’administration a profité de la fermeture forcée du site pour  compléter le Plan global de développement du zoo qui avait débuté en 2016. Ce sont environ 8,4 millions $ qui ont été investis en 2021 dans la phase 5 du projet.

Ce montant a servi à la construction d’un habitant huit fois plus grand pour les ours grizzlis, à la construction d’un nouveau bâtiment pour les blocs sanitaires, la boutique souvenirs et le personnel de l’éducation, ainsi qu’à l’aménagement de plusieurs habitats pour différents animaux tels que les carcajous, les dindons sauvages et les chèvres de montagne. Sur les cinq dernières années, 32,5 millions $ ont été investis dans ce plan de développement.

Le Centre de conservation de la biodiversité boréale travaille d’ores et déjà sur un nouveau plan de développement, cette fois-ci qui s’étendrait sur 10 à 15 ans. Ce dernier serait mis sur pied dans l’optique de mettre en place beaucoup de nouveautés et de mettre à niveau les infrastructures du parc pour aller chercher une clientèle toujours plus grande.

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