Débat houleux entre les candidats de Jonquière
L’inclusion des Premières Nations au sein du gouvernement provincial était un des enjeux abordés lors du débat sur les élections provinciales tenu mercredi au Cégep de Jonquière. Le sujet a soulevé une horde d’applaudissements venant de la foule.
« Il faut les assoir à la table. La première chose, c’est qu’ils soient constamment avec nous », a insisté le candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ), Yannick Gagnon.
La candidate du Parti québécois (PQ), Caroline Dubé était du même avis concernant les représentants inexistants à la table. À la fin de son intervention, Caroline Dubé s’est excusée pour le sort de Joyce Echaquan.
« Vous savez, votre gouvernement a nié très longtemps le racisme systémique et il faut mettre le doigt sur l’enjeu, le problème », a raconté la candidate de Québec solidaire (QS), Karla Cynthia Garcia Martinez en visant le gouvernement de François Legault.
Pour sa part, la candidate du Parti conservateur du Québec (PCQ), Isabelle Champagne a clôturé la question en reprochant à Mme Dubé de s’être excusée, elle a expliqué qu’il faut inclure davantage les Premières Nations plutôt que de les exclure.
Vers un Québec plus français
Sur cette même lancée, l’identité québécoise des créateurs locaux a attisé beaucoup de controverse auprès des candidats.
La candidate du PCQ, Isabelle Champagne a précisé : « Oui français, oui patrimoine, oui culture, mais il ne faut jamais oublier qu’on a bâti ce pays-là à deux, anglais et français et qu’on est là pour ça. » Un silence provenant de la salle a pu se faire ressentir.
Le candidat de la CAQ, Yannick Gagnon a contredit l’animateur sur le fait que la culture québécoise est soutenue, il suffit de la maintenir. Une dame dans la foule a crié que « La culture a été détruite pendant deux ans ».
Karla Cynthia Garcia Martinez a exposé le plan de Québec solidaire pour inciter les nouveaux arrivants à s’imprégner de la culture québécoise en leur offrant quatre billets pour des sorties culturelles.
À plusieurs reprises, M. Gagnon s’est fait réprimander de ne pas répondre à la question ou de la contourner.
La rencontre s’est terminée alors que chacun des candidats avait une minute pour inciter les électeurs à voter pour eux le 3 octobre prochain.