Des athlètes dévoués pour la cause

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Donner au suivant, c’est ce que l’Almatois Vincent Boily et le Félicinois Philippe Martel ont en commun. Que ce soit un tour du lac Saint-Jean en vélo à main ou une course à relais, les deux Jeannois le font pour une bonne raison : amasser des fonds pour une cause qui leur tient à cœur.

Alors qu’il venait tout juste de signer un contrat avec une équipe de la Ligne de Hockey Junior Majeur (LHJMQ), la vie de Vincent Boily a basculé, à la suite d’un accident de motoneige en 2017. En raison d’un manque de force dans les jambes, l’incident l’a rapidement plongé dans le sport paralympique et tous les obstacles que cela implique en tant que para-athlète.

Afin de regrouper son intérêt pour le vélo à main et d’amasser des fonds pour la cause paralympique, Vincent s’est donné le défi, en août dernier, d’effectuer le tour du lac Saint-Jean à bord d’un vélo à main. « La cause paralympique manque de visibilité et de soutien. Le but c’est d’aider les athlètes à réaliser leur rêve : gagner des médailles, représenter leur pays. Le mien, c’est qu’ils réussissent à vivre de leur sport », mentionne-t-il.

Vincent Boily est fier d’annoncer que son défi lui a permis d’amasser 3000 $, partagés entre trois athlètes paralympiques.

Le para-athlète, Vincent Boily, lors du tour du lac Saint-Jean en mi-août 2022. (Crédit : Courtoisie)

 

Le côté empathique de Philippe Martel

De son côté, Philippe Martel a participé à deux courses dans le même mois : le Relais Desjardin

s au lac Memphrémagog de 108 km pour la Fondation Christian-Vachon et les Courses partagées de Sherbrooke pour l’inclusion sociale. Pour la première, le coureur a amassé un total de 2077$ pour aider les enfants en milieu défavorisé

à se doter de matériel scolaire. La seconde, il a couru un total de 21 km en poussant un fauteuil adapté pour des personnes à mobilité réduite.

Lors de ses courses, Philippe Martel a eu une révélation. « Je me suis rendu compte du privilège que j’avais. Quelque chose qui est aussi simple que marcher et courir, ce n’est pas tout le monde qui peut le faire et ils n’ont pas choisi d’être dans cette situation. Moi, j’ai choisi de pousser mes limites pour eux », confie-t-il.

Philippe Martel en action lors de sa course du Relais Desjardins au lac Memphrémagog, le 17 septembre dernier  (Crédit : Courtoisie)

Les deux Jeannois ont la même vision du sport pour la cause. « Le moment où tu as le goût d’abandonner durant le défi, tu te rappelles qu’il y a des gens qui ont donné pour l’organisme, pour que tu complètes le défi. Ça, c’est une motivation supplémentaire qui te permet de le finir. C’est un geste qui donne du bonheur », souligne l’athlète Philippe Martel.

 

 

 

 

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