Réouverture gagnante pour certaines agences de voyage

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Les affaires de l’agence Carpe Diem et sa filiale jonquiéroise Voyage Paradis, sont très bonnes depuis février dernier. Photo : William Savard

Les affaires ont repris de plus belle pour les agences de voyage et parfois peut-être mieux qu’avant la pandémie. C’est du moins l’observation de la copropriétaire de voyages Carpe Diem, Karen Tremblay.

« À partir de la mi-février, on a vu une grosse augmentation des réservations pour cet automne et cet hiver. C’est parce que pendant la pandémie, on était au fait des mesures de chaque pays. Ça l’a mis la lumière sur l’importance de notre rôle », explique la cheffe d’entreprise.

Elle ne nie pas toutefois que la diminution de l’offre, en raison de la fermeture de certains de ses concurrents, a aidé également. « C’est certain qu’on est allé chercher certains habitués de nos concurrents qui ont fermé, en plus des néophytes », souligne-t-elle.

La copropriétaire de Carpe Diem, Karen Tremblay. Photo : William Savard

Grâce à l’importance reconnue du rôle des agents de voyage et à une plus grande part de marché, Carpe Diem se devait de recommencer ses opérations le plus rapidement possible, c’est-à-dire en février, après une fermeture en mars 2020. Selon Karen Tremblay, le « timing » était parfait pour saisir l’occasion de croître, ce qui a des répercussions sur son chiffre d’affaires actuel.

Plus petit, opportunité impossible à saisir

De l’autre côté de la médaille, certaines entreprises plus petites ne pouvaient pas se permettre de rouvrir au moment que Carpe Diem l’a fait. Pour Martin Bouchard, propriétaire d’une agence de voyage spécialisée dans le sport, il n’était pas possible d’opérer à l’international avant l’abandon des mesures sanitaires aux frontières canadiennes, le 1er octobre 2022.

« Je ne peux pas prendre un autobus pour Los Angeles et rentrer dans mon argent s’il n’est pas plein. Je fais mon profit sur les derniers passagers, si le nombre est limité ou que c’est compliqué de traverser ou de revenir des frontières, je perdais mon argent », a-t-il expliqué.

Bien que le retrait des mesures aux frontières soit « un pas dans la bonne direction », M. Bouchard dit craindre, au même titre que certaines de ses connaissances du même milieu, un retour de l’état d’urgence sanitaire si une autre vague de Covid-19 venait à faire son apparition.

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