La zoothérapie pour aider à la francisation

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Marie-France Fournier et sa chienne Ember, une femelle Griffon Bruxellois de 3 ans.

 

Une nouvelle activité de francisation en zoothérapie pour les immigrants pourrait voir le jour au Saguenay. Ce service, en grande demande, aiderait les nouveaux arrivants à mieux se familiariser avec la langue française grâce au contact de l’animal.

C’est en discutant avec l’agent de l’immigration de la Ville de Saguenay que l’intervenante en zoothérapie Marie-France Fournier a vu la possibilité de mettre en place ce nouveau projet. Au départ, elle voulait instaurer cet atelier de zoothérapie pour la semaine de la francisation et de l’intégration qui se tiendra du 7 au 13 novembre. Cependant, après réflexion, elle croit que l’atelier devrait être accessible pour les immigrants sur une plus longue période, puisque la zoothérapie prend du temps. « Il faut l’avouer, c’est comme si on allait en thérapie, ce n’est pas après une seule rencontre avec un psychologue qu’il y a des améliorations, c’est vraiment sur le long terme et c’est la même chose avec l’animal », raconte-t-elle.

Ember aide les gens depuis quelques mois à atteindre leurs objectifs personnels.

Selon la diplômée en zoothérapie depuis quelques mois, lors d’une intervention, l’animal ne va jamais juger l’individu dans le besoin et va plutôt servir de catalyseur, autant émotionnellement que physiquement. « Des fois, on va même détourner l’attention vers l’animal lorsqu’une personne rencontre des difficultés en disant que le chien aussi peut faire des erreurs quand on lui montre des tours et que c’est juste normal et ça prend du temps d’adaptation », explique Mme Fournier.

La zoothérapie pourrait aider toutes les personnes vivant des problématiques avec la langue française. Que ce soit pour les plus jeunes, pour les adolescents, pour les adultes, mais aussi pour les aînés, la thérapie avec l’animal, qui est sensible et attentif, va autant répondre aux attentes de chaque groupe d’âge.

Des séances de zoothérapie d’aide aux devoirs  sont également offertes.

Malgré le grand intérêt de Marie-France Fournier à offrir ce service de francisation avec sa chienne Ember, l’agent de l’immigration du Saguenay, Simon Lapointe, avoue qu’il n’y a rien d’officiel pour le moment. Il affirme que plusieurs dossiers en lien avec les groupes de francisation sont sur la table, mais il ne sait cependant pas si l’atelier pourra voir le jour.

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