Curling: athlètes et partenaires s’affrontent amicalement
Le conseiller municipal de Jonquière, Kevin Armstrong était sur place pour jouer au curling. (Photo Olivier Joly)
Pour la première fois dans le cadre des Jeux Olympiques spéciaux, c’est au curling que les athlètes ont affronté des gens de la communauté pour une activité de sport unifié. Une initiative qui favorise l’inclusion sociale.
Les élus de Jonquière étaient très heureux d’avoir participé. Pour eux, c’était une expérience inoubliable.
« De côtoyer ces athlètes-là, c’est vraiment agréable […] Pour la Ville, c’est extraordinaire de voir ces gens-là qui viennent chez nous, qui s’amusent et qui sont heureux », s’exprime le président de la Commission des sports et du plein air à Saguenay, Michel Thiffault.
Pour sa part, le conseiller municipal Kevin Armstrong reconnait l’importance des nombreux bénévoles et du comité organisateur qui ont été présents tout au long des Jeux Olympiques spéciaux.
« Ce sont des gens de cœur, des gens qui ont déjà organisé des événements d’envergure comme ça. J’entends des échos d’athlètes et de parents qui sont heureux. Les gens apprécient beaucoup », témoigne Kevin Armstrong.
Pour faire davantage du pouce sur l’inclusion sociale entre les athlètes et les adultes, c’est la première fois où les partenaires unifiés sont aussi hétérogènes. Ils sont composés d’élus, de commanditaires et de bénévoles.
Depuis un an, les athlètes qui ont participé aux Jeux Olympiques spéciaux jouent dans une équipe régulière à Port-Alfred. L’entraineur-chef de curling du Saguenay-Lac-Saint-Jean Jean Emond n’y voit que des avantages.
« Ça a amélioré leur qualité de jeu et leur confiance aussi », constate-t-il.
Un premier tour réussi
La coordonnatrice aux sports Olympiques spéciaux Québec, Marion Laidet, est très fière de cette première année pour le curling unifié.
« Habituellement, on développe le soccer unifié en partenariat avec le CF Montréal », mentionne la coordonnatrice.
Elle ajoute que le curling était le seul sport qui n’avait pas lieu le samedi et qu’il était possible pour l’organisation de louer le centre de curling une demi-journée de plus.
« C’était vraiment une belle occasion puisque ça pouvait facilement se faire en équipe », précise-t-elle.
