Cégep de Jonquière: immersion dans le monde du travail
Les finissants en Intégration multimédia à l’École supérieure en Art et technologie des médias ont eu la chance de s’immerger dans le monde du travail avec leur projet Immersion. Les sites Internet bâtis de A à Z par les étudiants ont été dévoilés lors d’un vernissage le mardi 7 mars au pavillon Joseph-Angers. La fierté était au rendez-vous.
Supervisés par trois enseignants, les finissants ont vécu une expérience de travail concrète avec un client réel au cours des derniers mois. En équipe de trois ou quatre, ils ont occupé des postes d’intégrateur, de programmeur, de chargé de projet et de vidéaste.
Les défis étaient nombreux puisque les étudiants devaient prendre en considération plusieurs facteurs notamment l’accessibilité pour tous types de lectorat.
Dans le cadre du projet, quatre organismes à but non lucratif ont pu profiter de l’expertise de ces jeunes.
« Je suis très content du résultat qui est très professionnel », affirme l’un des clients, Marc-André Leblond, directeur général du centre multisport Nazaire-Girard. « Ça a plusieurs avantages en tant qu’organisme à but non lucratif. Un tel site coûte près de 10 000 $ », avance-t-il. Cette information est confirmée par l’enseignant en techniques d’intégration multimédia, Carol Fortin.
Se préparer à aller au front
Pour les enseignants, la création des sites Web représente l’aboutissement du parcours scolaire de leurs élèves. « C’est une belle préparation pour leur stage. Ça leur permet de voir les difficultés », affirme M. Fortin. Meilleure aisance dans le domaine et plus de maturité sont les changements observés.
« On a tendance à vouloir mettre notre touche personnelle, mais ce n’est pas toujours ce que le client veut », affirme Gabriel Lapointe qui occupait le rôle d’intégrateur pour le centre multisport Nazaire-Girard.
Le directeur général du Cégep de Jonquière, Sylvain Gaudreault, se dit fier des étudiants.
« C’est ce qui nous distingue comme programme d’intégration multimédia, de faire des projets, participer en amont et en aval avec des partenaires qui permettent de découvrir les vices et les vertus d’un travail réel », se réjouit-il.