Eugène le robot fait son entrée chez Eugène Allard
« Bonjour, mon nom est Eugène. Bienvenue chez Eugène Allard, comment puis-je vous aider? ». C’est ainsi que la clientèle de la succursale Eugène Allard de Chicoutimi est accueillie à l’entrée depuis lundi.
En plus d’offrir des friandises aux client.e.s, Eugène les accueille et les guide à travers les 14 départements du magasin spécialisé dans les articles de cuisine.
Un employé du magasin soutient que le robot n’est pas présent dans le but de remplacer un ou une employé.e. Il s’agit plutôt d’un accompagnement, mais aussi d’un effet wow. Cet effet est d’ailleurs constatée sur place, où plusieurs personnes s’arrêtent pour regarder le guide robotisé.
Une réponse positive de la clientèle
« Quand il y a beaucoup de monde, parfois c’est difficile de voir exactement où tu veux aller, donc j’aime bien le robot. Ici chez Eugène Allard, il y a beaucoup de matériel et avec le robot, ça évite une perte de temps à chercher partout dans le magasin », souligne Guy Cyr, un client du magasin de Chicoutimi. Celui-ci constate une ressemblance entre Eugène le robot et ceux présents dans les aéroports.
« Moi, je ne suis pas une grande “magasineuse”, mais quand je sais ce que je veux acheter en rentrant dans un commerce, j’aime bien savoir exactement dans quelle rangée je dois aller. Ça ne me dérange pas de me faire aider par un robot », mentionne Pauline Simard, une cliente.
M. Cyr indique aussi qu’il ne serait pas contre l’idée d’instaurer ce même genre de robot dans d’autres types de commerces, surtout en période de manque de personnel à travers la province. Quant à Mme Simard, elle n’est pas totalement en désaccord, mais exprime sa réticence quant à se faire servir, à titre d’exemple, par un robot dans un restaurant.
Pas une première dans la région
D’ailleurs, il y a maintenant un an pratiquement jour pour jour, le restaurant asiatique Aki Sushi de Chicoutimi se dotait d’un robot-chat afin de servir sa clientèle. Tout comme Eugène le robot, ce dernier a été mis en place afin d’épauler ses collègues. Les deux établissements reconnaissent cependant que les engins robotisés ne remplaceront jamais un humain.