Ariane Martel Bouchard : repousser ses limites

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À ses 30 ans, Ariane Martel Bouchard s’est choisie. Depuis, elle carbure au dépassement de soi. La femme d’Hébertville a d’ailleurs garanti une première mondiale le mois dernier, en montant le dénivelé équivalent au mont Everest, à l’aide de raquette.   

Depuis son tout jeune âge, Ariane Martel Bouchard se considère comme étant une grande sportive. Cependant, dans sa vingtaine, elle sombre dans des habitudes de vie moins saines. En 2021, à 30 ans, elle décide de faire un 180. Elle arrête de boire, devient végan, bref son style de vie change du tout au tout.

Au début, elle se met à la course à pied. « La course à pied pour moi ç’a comme été une échappatoire », a mentionné Ariane Martel Bouchard. Ensuite elle pratiquera la course en sentier à travers le Québec. Cependant, à ce moment-là, Ariane sous-estime peut-être ses capacités, elle se limite. « J’avais tellement peur d’échouer […] comme c’était ma première année, je ne voulais pas trop me pousser », a indiqué l’athlète.

L’année suivante, elle participe au défi Everest à Rivière-du-Loup. La mission consiste à effectuer 120 kilomètres en un weekend. « C’est le premier défi où je repoussais vraiment mes limites », a souligné Ariane. De là, l’athlète a débloqué et tente maintenant de se repousser au maximum de ses capacités. « À partir de ce moment-là, j’ai commencé à créer mes propres défis », a-t-elle ajouté.

Sa conjointe, Mégane Racine Dufour, la considère comme athlète ayant un fort mental, comme étant déterminée surtout lorsqu’elle a un objectif et un peu têtue, qui est quand même capital en étant athlète de course de longue distance.

Une première mondiale

Avant Noël, Ariane se cherchait un nouveau challenge pour le début de l’année. « Je suis une athlète qui se cherche toujours des défis pour se repousser puis je suis quelqu’un de très active et intense dans mes projets », a-t-elle mentionné. Elle souhaitait accomplir un défi qui sortait de l’ordinaire.

Une tendinite au pied l’a poussé à trouver une nouvelle façon de se dépasser encore plus: les raquettes. Elle est donc la première à accomplir un everesting, c’est-à-dire monter le dénivelé équivalent au mont Everest, à l’aide de raquette. « Je me suis dit : je vais pouvoir réaliser le défi pour moi et réaliser une première mondiale », a-t-elle suscité. Le tout au profit de la fondation Sur la Pointe des Pieds venant en aide aux enfants malades.

À partir du mois de janvier, lorsqu’elle a eu la confirmation de son défi, elle a augmenté son niveau d’entraînement et elle se rendait régulièrement au mont qui se situe proche de sa demeure, pour effectuer un maximum de quatre montées par jours.

Malgré les difficultés sur le physique et le mental que peut apporter ce genre d’épreuve, Ariane ne souhaite pas s’arrêter de sitôt. « Avant même que j’aie fini mon everesting, j’étais déjà en préparation d’un autre défi », a stipulé Arianne par rapport à sa première mondiale du 18 mars dernier.

 

 

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