L’organisme PANDA, de l’aide pour le TDA/H à tous les âges

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L’intervenante de PANDA Cynthia St-Louis avec la directrice générale du centre du Saguenay-Lac-Saint-Jean Dominique Simard.
L’intervenante de PANDA Cynthia St-Louis avec la directrice générale du centre du Saguenay-Lac-Saint-Jean Dominique Simard.

L’intervenante de PANDA Cynthia St-Louis avec la directrice générale du centre du Saguenay-Lac-Saint-Jean Dominique Simard. Photo par Lauriane Boudreau.

L’organisme provincial PANDA met en place des stratégies aux problèmes quotidiens des enfants atteints du TDA/H, mais aussi pour les plus vieux. « J’ai l’impression que dernièrement, on a un petit peu plus d’adultes. C’est peut-être 20% des dossiers », a mentionné une intervenante de PANDA, Cynthia St-Louis.

Environ 80% des enfants ayant un TDA/H auraient un parent souffrant du même trouble d’après la directrice générale du centre du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Dominique Simard. En s’informant sur la réalité de leur enfant, certains adultes peuvent découvrir qu’ils sont aussi atteints.

À cet âge, si le trouble n’a pas été traité, il peut causer une instabilité émotionnelle ou des difficultés sur les plans professionnel et financier. Des thèmes comme l’organisation ou la gestion d’une famille sont abordés en intervention.

La salle « grand panda » pour les rencontres avec les adultes. Photo par Lauriane Boudreau.

La salle « grand panda » pour les rencontres avec les adultes. Photo par Lauriane Boudreau.

De l’aide pour tous les âges

Selon le rapport annuel 2022-2023 du centre de la région, l’organisme a recruté 147 nouveaux membres. La popularité des services augmente.

« On est huit associations PANDA au Québec. On est plus comme des cousins que des frères. On n’est pas nécessairement tous sur les mêmes services. Au Saguenay, on fait beaucoup d’intervention individuelle », a expliqué la directrice.

L’intervention personnalisée est offerte pour tous les âges. Les ateliers en groupe pour les adolescents et les adultes reprendront dès 2024.

La salle « petit panda » pour les rencontres avec les jeunes. Photo par Lauriane Boudreau.

La salle « petit panda » pour les rencontres avec les jeunes. Photo par Lauriane Boudreau.

Dans les ateliers parent-enfant, les animateurs expliquent ce qu’est le TDA/H. Pendant que les parents apprennent, les enfants dans une autre pièce travaillent le même thème.

À la fin, une activité montre ce que les jeunes ont appris. L’évolution est visible.

Le problème cognitif était avant presque seulement traité chez les enfants. Des symptômes dont l’hyperactivité étaient considérés comme des traits changeant avec le gain de maturité.

Sensibiliser, une mission 

Une étude de 2019 sur le TDA/H dans la région démontre que 14% des jeunes de 25 ans et moins avaient un diagnostic. C’est presque deux fois plus que la moyenne de la province (7,6%) et quatre fois et demie plus qu’à Montréal (3,1%).

« Depuis une douzaine d’années, j’ai envie de dire qu’il y a une recrudescence des diagnostics et de la prescription de médication, c’est faramineux », a évoqué la directrice.

Des projets visant à former ou à sensibiliser sont développés. Par exemple, le projet « PANDA c’est moi » soutenant les éducateurs en service de garde a touché 27 écoles et 193 éducateurs.

Avec le soutien du gouvernement du Canada, le centre de la région lance ce mois-ci une plateforme Web offrant aux employeurs des ressources pour aider leur personnel vivant avec un TDA/H ou des difficultés d’apprentissage. Pour PANDA, c’est une fierté que le Saguenay-Lac-Saint-Jean soit au cœur de ce projet pancanadien.

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Journaliste Lauriane Boudreau