Une saison de golf très profitable pour les clubs du Saguenay-Lac-Saint-Jean
Les golfeurs ne cessent d’affluer sur les terrains même en cette fin de saison. (Crédit photo : Marc-Antoine Lessard).
Malgré une récente baisse d’achalandage, l’industrie du golf reprend tranquillement du poil de la bête en région.
En effet, selon les résultats du sondage annuel de l’Association des Clubs de Golf du Québec (ACGQ), on constate que le nombre de parties de golf jouées au Saguenay-Lac-Saint-Jean cet été a augmenté de 8% par rapport à 2022. Si ces mêmes données étaient toutefois plus élevées lors des 3 dernières années, l’industrie du golf retourne lentement mais sûrement vers des statistiques plus normales. « Le golf a été le seul et unique sport qui a été capable d’ouvrir ses portes aux joueurs et de faire en sorte de permettre aux gens et à la population en général d’accéder à des activités extérieures », mentionne le président de l’ACGQ Stéphane Dubé, affirmant que la pandémie de COVID-19 a beaucoup profité aux clubs de golf québécois et que ses effets se font encore ressentir aujourd’hui.
Bien que la température ait compliqué les choses pour l’entretien des terrains, les clubs semblent avoir été épargnés. « Tout le monde parle de la température. Ici, on a fermé seulement une journée complète dans le mois de juillet en raison de la pluie. À part ça, la pluie a été plus souvent présente la nuit que le jour, et cela ne nous a pas affecté tant que ça », affirme Alain Fillion, directeur général du club de golf Le Ricochet.
Aussi, l’engouement des jeunes de la région pour le sport se fait de plus en plus ressentir dans les clubs. Ajouter un programme pour la relève devient ainsi une option alléchante pour certains clubs, notamment au Club de Golf Port-Alfred, comme le mentionne la directrice des communications du club Virginie Boulianne. « Je sais qu’il y a d’autres clubs comme Arvida où les jeunes sont vraiment très présents, il y a des beaux programmes qui sont mis de l’avant, et c’est quelque chose qu’on veut regarder de notre côté, d’avoir un programme jeunesse. On sent que la génération des 30 ans qui ont des enfants veulent intégrer aussi leurs jeunes au club de golf, et c’est quelque chose qu’on trouve vraiment intéressant », ajoute-t-elle.
Alain Fillion mentionne aussi avoir constaté un retour de la clientèle féminine sur son terrain de golf. Si cette clientèle s’est faite plus rare après la pandémie, de plus en plus de quatuors féminins sont de nouveau aperçus sur les terrains de golf de la région.
