Financement : la Fondation de ma vie achète des parts de l’Axe
La Fondation de ma vie a annoncé, vendredi matin, l’acquisition de 25% des parts du complexe médical de l’Axe. L’organisation s’est lancée en immobilier pour diversifier ses revenus de même que sa mission.
Au total, c’est 2,7 millions de dollars que l’organisme va investir dans le complexe médical. « Cet investissement va permettre à la fondation de consolider son statut et d’améliorer l’accessibilité en santé », a mentionné le président du conseil d’administration, Jean-François Girard. Le but de l’organisme n’est qu’aucun Saguenéen ne doive traverser le parc pour obtenir les soins dont ils ont besoin.
Les dirigeants de l’organisme affirment que les bénéfices engendrés par l’investissement vont permettre le financement d’autres projets de l’Hôpital de Chicoutimi. Le président du conseil d’administration soutient qu’avec le contexte économique actuel, la fondation se devait de diversifier ses sources de financement. L’immobilier représentait la meilleure option disponible pour renforcer sa mission.
Le complexe médical de l’Axe offre plusieurs services de santé, dont un mini-bloc opératoire et une clinique ambulatoire en plastie. Photo: Justin Vallée
S’inspirer des autres centres
Pour en arriver avec cette idée, la fondation a passé plusieurs années à réfléchir et elle s’est inspirée des autres fondations au Québec. « Plusieurs fondations et associations à travers le Québec utilisent l’immobilier afin de soutenir leur mission. On a transposé des modèles de succès qui avaient cours ailleurs au Québec ici, au Saguenay. C’est d’ailleurs en consultant les responsables de ces organismes que l’idée de créer une filière à vocation commerciale a véritablement pris naissance à la Fondation de ma vie », a écrit le directeur général, Martin Gagnon, dans un communiqué de presse.
La Fondation de ma vie devient du même coup la première fondation à investir dans l’immobilier au Saguenay-Lac-Saint-Jean. « C’est le début d’une ère porteuse. On est convaincu de l’initiative », a souligné Martin Gagnon.