Sapins de Noël: premier arrivé, premier servi à la Pépinière Borealis
L’entreprise vend des sapins depuis sa création en 2013. « Au début, on en vendait 300, puis on a monté à 400, a mentionné le propriétaire de la Pépinière Borealis, Mathieu Ouellette. On en voudrait plus pour ne pas avoir de clients qui repartent les mains vides. »
La production ne suit pas la popularité des arbres de Noël. « Un sapin est produit en six ou sept ans. Plusieurs années sont nécessaires pour répondre à la demande », a expliqué Mathieu Ouellette.
En raison de l’hiver plus long au Saguenay-Lac-Saint-Jean, cela prend jusqu’à deux fois plus de temps pour que ce conifère puisse être vendu. Pour cette raison, les sapins vendus à la Pépinière Boréalis proviennent de l’Estrie et de la Beauce.
Selon M. Ouellette, l’engouement vers les produits naturels entre en jeu. « On vend très rapidement, tandis qu’avant, il y cinq ou six ans, tu venais ici le 14 décembre et il nous en restait », a-t-il remarqué.
Se tourner vers le sapin artificiel?
Alors que les sapins naturels sont disponibles en quantité limitée, certaines personnes se tournent vers l’artificiel.
Selon la professeure de marketing à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), Myriam Ertz, les deux sont des bons choix, mais il y a des conditions à respecter.
« Le sapin naturel est plus intéressant sur le court terme, mentionne celle qui est aussi directrice du Laboratoire sur les nouvelles formes de consommation. Si le sapin artificiel est conservé assez longtemps, à ce moment-là, ce choix sera plus intéressant. »
Mme Ertz souligne le problème de l’obsolescence programmée, qui est applicable aux sapins artificiels. « C’est quelque chose qui est utilisé pas mal partout depuis plusieurs années. La qualité est très faible, donc on est obligé de changer fréquemment », a-t-elle affirmé.
« Je pense qu’il y a aussi l’odeur qui n’est pas négligeable. C’est plus intéressant qu’un sapin artificiel pour rappeler Noël », a rajouté le propriétaire de la Pépinière Borealis.