S’assurer de sauver son animal sans se ruiner

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Selon les observations de la technicienne en santé animale, l’assurance la plus populaire provient de la compagnie américaine, Trupanion. (Photo : Courtoisie)

Le prix d’une voiture d’occasion très basique, 5000$, c’est ce que peut coûter une visite chez le vétérinaire afin de guérir ceux qui procurent du bonheur aux humains. Afin d’éviter de payer cette somme importante, plusieurs se tournent, de plus en plus, vers l’acquisition d’assurances pour animaux de compagnie.

 

Desjardins, CAA-Québec, TD et Sonnet, entre autres, offrent des assurances pour les chats et chiens. Selon Desjardins Assurances, le prix moyen à débourser au Canada pour un chien environne les 65$ par mois alors que du côté du félin, il tourne autour de 30$ par mois.

Les forfaits se résument généralement à trois choix. Chez Desjardins, qui travaille en partenariat avec la compagnie d’assurance pour animal Petline, les plans sont catégorisés en trois paliers nommés sous forme de patte. « La patte bronze couvre jusqu’à 2000$ par maladie, l’argent à 4000$ par maladie et l’or c’est illimité », a expliqué l’agent d’assurances chez Petline, Amoury Brory. Parmi ces trois paliers, des montants allant de 500$ à 1000$ par année sont également disponibles pour des soins dentaires.

Les animaux exotiques présentement exclus

 

Présentement, au Canada, il est impossible d’assurer ses animaux exotiques comme les perroquets ou les serpents. « Toutes les compagnies que je connais au Canada, quand vous voyez assurance animale c’est vraiment pour les chiens et les chats seulement. Je n’ai jamais entendu une assurance pour les animaux exotiques », a mentionné l’employé de Petline.

Une visite coûteuse qui ouvre les yeux

Après une facture salée chez le vétérinaire, Théo Gagnon s’est rapidement doté d’une assurance pour son petit félin, Caramel. « Le chat a mangé des petits élastiques pour faire des bracelets lorsqu’on n’était pas là. On a dû apporter le chat chez le vétérinaire pour qu’il reçoive un lavement. Ça nous a coûté extrêmement cher », a déclaré M. Gagnon.

Plus tard lorsque Caramel a été diagnostiqué avec un cancer, l’assurance a pu aider à minimiser les coûts qui ont couvert les derniers soins du chat. « Il devait absolument se faire opérer, donc ça [l’assurance] nous a permis de le faire opérer. Malheureusement, ça n’a pas pu le sauver, mais au moins on a pu avoir la conscience tranquille d’avoir tout fait pour le sauver et a un faible coût à cause de l’assurance », a-t-il souligné. Même si l’assurance pour les chiens est plus coûteuse, pour M. Gagnon, il était inévitable d’assurer son tout nouveau canin.

Une popularité grandissante

 

De leur côté, les cliniques vétérinaires voient une hausse de la clientèle avec une assurance pour leur animal de compagnie. « C’est sûr que ce n’est pas la majorité des gens qui en ont parce que certains n’y pensent pas, mais je dirais que oui, c’est de plus en plus populaire », a confirmé la technicienne en santé animale à la clinique vétérinaire de Jonquière, Catherine Côté.

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