Olivia Dessureault, une Jonquiéroise en or

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La Jonquiéroise participe en 2024 à ses troisièmes Jeux du Québec après 2019 et 2023. (Photo : Enzo Trouillet)

Haltérophile et judoka,  Olivia Dessureault semble être une force de la nature. À 17 ans, la jeune Jonquiéroise peut se targuer de trois participations aux Jeux du Québec, dans deux disciplines différentes. Après une première médaille de bronze en 2023, elle est de nouveau sur le podium à Sherbrooke, mais cette fois-ci sur la plus haute marche.

L’histoire commune entre Olivia Dessureault et les Jeux du Québec a commencé à l’âge de 12 ans, loin des haltères et des poids à soulever. À l’époque, ce sont ses adversaires qu’elle soulevait de terre avec des prises de judo. Plus que l’aspect sportif, c’est, à chaque fois, l’ambiance qui a marqué la jeune athlète. « C’est la troisième fois pour moi. J’aime bien ça, surtout qu’à chaque édition, c’était avec des personnes différentes. Cette année je m’entends très bien avec tout le monde. L’ambiance est géniale, même au sein de la délégation. On se parle et on s’encourage tous ensemble », se réjouit-elle.

Judo ou crossfit, que choisir ?

Après une première expérience en judo, les problèmes ne se sont pas fait attendre. « J’ai arrêté à cause des blessures. Je me suis fait trois entorses aux chevilles en l’espace de six mois. Pendant un certain temps, je faisais du judo et du crossfit en parallèle, mais il fallait faire un choix, et j’ai choisi le crossfit. Je n’avais plus la motivation pour le judo, donc j’ai lâché ça et je me suis concentrée sur le crossfit », raconte la jeune athlète.

Mais cette passion n’est apparue de nulle part. « Mon frère faisait du crossfit, et ça m’a plu, donc j’ai continué, je suis rentrée en sport-études à Arvida, et j’en suis ici aujourd’hui », sourit-elle.

L’haltérophilie, passion numéro 1

C’est au cours de ses entraînements de crossfit qu’Olivia Dessureault a découvert l’haltérophilie. « C’est comme un deuxième sport dans le sport », éclaircit-elle. Meilleure en force qu’en cardio, elle s’est rapidement prise d’affection pour l’haltérophilie. « Au début, j’en faisais pour le crossfit, et j’ai commencé à apprécier ça et à en faire de plus en plus. J’aime lever des barres. J’adore ça, me sentir forte et faire de nouveaux records », déclare-t-elle avec des étoiles dans les yeux.

Yves-Éric Pilote possède sa salle de gym dans laquelle il entraîne Olivia Dessureault. (Photo : Enzo Trouillet)

Mais pour en arriver là, le travail et l’effort sont des composantes obligatoires. Depuis quatre ans, c’est aux côtés de son entraîneur Yves-Éric Pilote qu’Olivia Dessureault se développe. « C’est une athlète disciplinée qui a une bonne éthique de travail. On peaufine tout au travers des années, et elle évolue au fil du temps », commente-t-il.

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