Pour Jasmine et Zoé, le tennis de table est une histoire de famille

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Pour Jasmine et Zoé, le tennis de table est une histoire de famille

Jasmine et Zoé s’échangent quelques revers pour s’échauffer en attendant leur prochain match. (Photo : Mathilde Guémené)

Le stress est beaucoup plus élevé en tant que mère qu’en tant que joueuse devant la table selon l’ancienne joueuse de l’Équipe de Québec de tennis de table, Julie Chapados. Elle se retrouve aujourd’hui sur le banc pour encourager ces deux filles, Jasmine et Zoé Patry, qui participent à la 58e Finale des Jeux du Québec.

Jasmine et Zoé sont tombées en amour pour le tennis de table en même temps lorsqu’elles ont assisté à un match de leur mère. Toutes les deux, en sport-études, avec les entraînements très nombreux, elles sont « pas mal tout le temps ensemble ». Jasmine reconnaît que cela peut amener son lot de défis, qu’il y a quelques tensions mais que c’est finalement bon puisqu’elles montent le niveau ensemble. Zoé approuve en passant son bras sur les épaules de sa sœur : « On se rapproche. On est plus sœur. »

Pourtant, à l’origine, elles n’étaient pas destinées à devenir pongistes. Elles ont commencé leur « carrière sportive » en tant que joueuses de tennis. Leur mère, Julie Chapados, précise qu’elle n’a rien forcé du tout. « Elles ont eu la piqûre un peu par hasard », se souvient-elle.

Les conseils d’une ancienne pongiste

Julie est derrière ses filles pour les encourager. « C’est vrai que ça aide d’avoir ce bagage-là de joueuse », admet-elle. L’ancienne pongiste profite de son expertise pour conseiller au mieux Jasmine et Zoé. Elle avoue : « Je suis plus en mesure de leur donner des conseils au niveau de la technique et même au niveau du mental, comme dans la préparation des matchs ou sur la gestion de la pression. »

Pour cette mère, le plus difficile c’est d’être dans les estrades impuissante. « On est dans les lignes à côté, on voudrait pouvoir faire des coups. Parfois on les voit rater des coups et on se dit : Elles auraient dû faire ça, elles auraient dû faire ci ! », avoue-t-elle.

Gagner à la maison

Julie est reconnaissante de pouvoir observer ses filles jouer. « C’est une super belle expérience de les voir ici, de les voir se réaliser, de les voir faire de belles performances, de s’amuser aussi », sourit-elle avec fierté.

En plus de jouer en famille, pour Jasmine et Zoé, participer aux Jeux de Québec à Sherbrooke c’est comme être à la maison. « Hier, j’ai gagné une médaille. J’ai rapporté quelque chose à l’Estrie », s’enthousiasme Zoé. Pour Julie aussi, cela est une chance « Le faire à Sherbrooke dans notre région c’est un petit bonbon en plus », s’émeut-elle.

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