Le Festival Regard lance sa 28e édition

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Le Festival international du court-métrage Regard a lancé sa 28e édition mercredi soir avec son classique cocktail d’ouverture. Dès 19h, les premières compétitions ont été diffusées.

Les festivaliers ont discuté en profitant de petites bouchées et d’un groupe de musique Jazz sous une formule d’un 5 à 7 dans le hall du Théâtre C. C’est la première fois que la soirée prend place à l’intérieur depuis la pandémie.

« On faisait une formule à l’extérieur dans les dernières années, donc là on a décidé d’arrêter de geler et de retrouver l’intérieur », a expliqué la directrice des communications et du marketing de Regard, Laurie Fortin.

Cette année, Regard présente en 35 programmes plus de 200 films qui proviennent de 55 pays différents jusqu’au 24 mars. Avant l’ouverture de la salle du Théâtre C, le public faisait déjà la file aux portes, prêt à découvrir les films.

« On lance la Compétition officielle avec la compétition 1 et 2. Il y a du documentaire, de l’animation, de la fiction, de partout à travers le monde, donc oui des films du Québec, mais aussi des films internationaux », a mentionné Laurie Fortin.

La responsable des communications met de l’avant la distance parcourue par certains cinéastes afin de se rendre dans la région. « Ils partent de Montréal, ils partent de Toronto […] On a quelqu’un de la Corée du Sud, quelqu’un de l’Afrique du Sud, quelqu’un de la Suède. »

Le hall du Théâtre C était bondé mercredi soir. (Photo par Lauriane Boudreau)

Le hall du Théâtre C était bondé mercredi soir. (Photo par Lauriane Boudreau)

La programmation est chargée d’activités jusqu’à dimanche. Par exemple, l’acteur et porte-parole de la 28e édition, Étienne Galloy, et la cinéaste Myriam Verreault seront présents à la bibliothèque du Cégep de Chicoutimi jeudi à 14h30. « On va découvrir qu’est-ce qui les a fait tomber en amour avec le cinéma, donc ils vont nous présenter des extraits de films qui les ont marqués quand ils étaient plus jeunes », a expliqué Mme Fortin.

Regards autochtones

Nouveauté cette année pour Regard, une compétition de courts-métrages autochtones fait son entrée. « Ça s’appelle Regards autochtones. C’est le vendredi, c’est la première fois que notre équipe programme des films autochtones et puisque c’est une compétition, c’est rattaché à un prix. […] C’est une bourse de 3000 $ offerte par le Fonds des médias du Canada », a partagé la responsable des communications et du marketing.

La coordinatrice à la programmation de Regard, Alexandra Garon, a expliqué l’importance de cet ajout pour le festival. « C’est vraiment un regard sur les films de cinéastes autochtones de la communauté, ça les met en valeur. »

Il y aura une séance de diffusion et une période de questions dédiées à la cinéaste autochtone Alanis Obomsawin samedi à 15h au Studio Desjardins du CEM. « Elle a 91 ans, elle tourne encore des courts-métrages. On présente une rétrospective de ses œuvres », a mentionné Laurie Fortin.

Pour Alexandra Garon, l’artiste autochtone mérite d’être mise en lumière.  « Ses films, c’est tout le temps sur quelque chose qui la touche […] Ils montrent c’est quoi la réalité de la communauté autochtone. »

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Journaliste Lauriane Boudreau