45e édition du Salon de l’emploi : plus de 500 postes à combler en région

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La 45e édition annuelle du Salon de l’emploi de l’UQAC a eu lieu le mardi 18 février. Une soixantaine d’entreprises étaient au rendez-vous pour faire la rencontre d’étudiants à la recherche d’un emploi. Plus de 500 postes sont disponibles en région.  

M. Mc Mullen soutient que les étudiants internationaux sont inquiets face aux mouvements contre l’immigration. (Photo: Émil Lavoie)

« C’est la grosse activité pour nos finissants à la recherche de carrières », souligne le directeur des services aux étudiants de l’Université du Québec à Chicoutimi, Dave MC Mullen. D’après lui, l’événement a été un franc succès. « On est à capacité maximale. On se questionne à développer peut-être sur deux jours éventuellement », mentionne-t-il.  

Cette année, des nouveautés ont vu le jour comme l’ajout de kiosques pour des services communautaires à l’étage et des services d’offre de photos professionnelles. M. Mc Mullen réfléchit à la possibilité d’étendre l’événement au niveau provincial afin d’augmenter d’achalandage. 

Un événement bénéfique pour les nouveaux arrivants  

Islan Negio, étudiant international à l’UQAC en génie mécanique, soutient que l’événement lui a permis d’explorer ses options dans un milieu encadré. « On a besoin de ça nous, les nouveaux arrivants, qui ne savons pas vraiment comment le système fonctionne », admet-il. L’étudiant révèle être agréablement surpris de son expérience au Saguenay. « C’est propre, c’est paisible », déclare-t-il, partageant son intérêt à trouver un emploi en région. 

Samuel Taillon estime qu’environ 500 à 700 personnes visitent le site chaque année. (Photo: Sofia Lépine)

Dave Mc Mullen affirme que d’après les derniers sondages, 40 % des étudiants internationaux de l’UQAC souhaitent s’installer au Saguenay ou dans une autre région du Québec. « On essaie de faire les ponts pour faciliter cette transition-là, soulève-t-il. Oui, c’est intéressant de les former, mais c’est intéressant aussi quand ils viennent combler la main-d’œuvre dont le Québec a besoin. » 

La pénurie de main-d’œuvre, encore un enjeu  

M. Taillon souligne qu’après le secteur de l’éducation, le milieu de la santé est en grande demande de personnel. (Photo : Sofia Lépine)

« Notre objectif c’est vraiment de permettre aux étudiants de venir magasiner leur premier milieu de travail une fois qu’ils vont graduer », rapporte Samuel Taillon, graphiste au service étudiant et membre de l’organisation. Bien que l’événement soit centré autour des finissants à la recherche de travail, les employeurs en bénéficient également. « Le milieu de l’enseignement est toujours un milieu qui a beaucoup besoin de personnel, déclare-t-il. On a plusieurs commissions scolaires qui sont là aujourd’hui. » Il mentionne cependant que la majorité des entreprises présentes sur les lieux sont dans le secteur de l’ingénierie. 

Mme Néron mentionne avoir reçu beaucoup de demandes de stages cette année. (Photo : Émil Lavoie)

« Il y a beaucoup de relève et de main-d’œuvre présente et on souhaite aller la chercher […] on est vraiment dans une approche active », soutient la technicienne en administration et en recrutement au Centre de services scolaire des Rives-du-Saguenay, Marilyn Néron. 

 

 

 

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