Stage parlementaire : belle expérience pour Véronique Boucher-Lafleur

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De gauche à droite, le député de Masson, Mathieu Lemay, Véronique Boucher-Lafleur et le député de Jonquière, Sylvain Gaudreault (Photo : Danny Kronstrom)

La Jonquiéroise Véronique Boucher-Lafleur vient de débuter le deuxième et dernier jumelage de son stage à l’Assemblée nationale. Après un passage à Masson avec le caquiste Mathieu Lemay, elle est de retour dans sa ville natale pour travailler avec le péquiste Sylvain Gaudreault.

C’est grâce à la fondation Jean-Charles-Bonenfant, qui octroie des bourses et des stages à cinq nouveaux diplômés universitaires chaque année, que Véronique a pu travailler avec ces députés. Le stage est séparé en trois principaux volets, le plus important étant le jumelage. Les cinq stagiaires passent chacun une session parlementaire avec un membre du gouvernement et une autre avec un député de l’opposition. La diplômée en Science politique à l’Université Laval se trouve chanceuse de pouvoir vivre une telle expérience. « On est privilégiés, ce n’est pas tout le monde qui peut dire qu’il travaille avec un député dans la vie et c’est notre quotidien. »

Pendant ces périodes, la Jonquiéroise suit le quotidien de son député à Québec et à Jonquière. En ce moment, elle travaille avec Sylvain Gaudreault à l’Assemblée nationale, mais également lors de la préparation de travaux pour le Salon bleu et sur les médias sociaux. Lors de ses deux jumelages, la native de Jonquière a réussi à établir une complicité assez rapidement avec son parlementaire. « C’est vraiment stimulant de travailler avec un député et de créer un sentiment de confiance avec lui. »

Véronique est heureuse d’être de retour dans sa ville, elle qui a encore des amis et de la famille dans la région. C’est d’ailleurs elle qui a demandé à travailler avec le député de Jonquière, étant donné qu’elle connaît bien les enjeux régionaux. Elle ajoute également que Sylvain Gaudreault et elle ont les mêmes valeurs et priorités en ce qui concerne l’environnement et le développement durable.

Les stagiaires ont également des missions lors de leur stage. Il y en a deux au Canada, à Ottawa et Toronto, et une à l’étranger.  Elles sont toutes organisées par les stagiaires qui doivent décider des visites et des activités, mais également d’un sujet de recherche, qu’ils devront démystifier et comparer à la situation au Québec. Pour celles au Canada, les missions sont en collaboration avec les stagiaires parlementaires sur place, qui viennent eux aussi au Québec. Véronique et ses collègues devront également décider sous peu de la destination de la troisième mission.

Pour le dernier volet du stage, les cinq participants doivent également produire en équipe un essai sur un sujet de leur choix, qui doit cependant avoir un lien avec le parlementarisme et les institutions politiques québécoises.

C’est le deuxième stage parlementaire de la Jonquiéroise, qui a participé à celui organisé par l’Université Laval lors de son Baccalauréat en science politique entre 2016 et 2018.

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