Abolition des commissions scolaires | Éric Bergeron croit que François Legault s’ouvrira les yeux

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Le président du Conseil des commissaires de la Commission scolaire de la Jonquière, Éric Bergeron, croit que le premier ministre François Legault va se rendre compte que l’abolition des commissions scolaires est une mauvaise idée.

Rappelons que la Coalition avenir Québec a l’intention d’abolir les commissions scolaires. Celles-ci seraient remplacées par des centres administratifs qui continueraient, entre autres, à gérer les payes, le transport scolaire, la répartition des budgets et du personnel sur leur territoire. Les commissaires élus seraient quant à eux éliminés pour ensuite faire de même avec les élections scolaires. Ces dernières ont connu un taux de participation en 2014 qui a à peine atteint 4.86 %.

«Je pense que M. Legault va réaliser que les commissions scolaires et les élus ont leur place et de toute l’ampleur et l’utilité qu’on a, a mentionné M. Bergeron à la suite du conseil des commissaires de la Commission scolaire De La Jonquière. Il faut tirer des leçons du Nouveau-Brunswick en 1996. Ils ont voulu les exclure (les commissions scolaires) et ils sont revenus en 2000 parce qu’ils ont vu que c’était une catastrophe».

Éric Bergeron soutient «qu’abolir les commissions scolaires est une chose plus facile à dire qu’à faire». Il explique que les lois seront une embuche pour le premier ministre François Legault, d’abord en ce qui concerne la taxe scolaire, qui est du ressort des élus scolaires. M. Legault a toutefois mentionné que cette taxe deviendra une responsabilité confiée au ministre de l’Éducation.

Le président du conseil des commissaires estime que les négociations entre les commissions scolaires et le gouvernement en ce qui concerne le projet de loi 105 qui compte modifier la Loi sur l’instruction publique auront un impact sur les décisions futures de François Legault.

 

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