Commission scolaire De La Jonquière | Les cours d’éducation sexuelle prévus en février

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L’enseignement du cours d’éducation sexuelle dans les écoles de la Commission scolaire De La Jonquière devrait débuter à compter du mois de février. C’est ce qu’a confirmé son président, Éric Bergeron, lors de la séance du conseil des commissaires, mardi soir.

Le président du conseil des commissaires de la Commission scolaire De La Jonquière, Éric Bergeron, mentionne que le ministre de l’Éducation devrait aller voir les travaux effectués dans le cadre de la loi 105 avant de prendre la décision d’abolir les 72 commissions scolaires de la province. Crédit : Guillaume Pelletier

En décembre 2017, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur de l’époque, Sébastien Proulx, avait annoncé que tous les élèves québécois du primaire et du secondaire devraient obligatoirement suivre des cours d’éducation sexuelle à compter du mois de septembre 2018.

À la Commission scolaire De La Jonquière, le processus suit son cours. «Nous avons maintenant un soutien professionnel en sexologie pour assurer la mise en place du nouveau cours de sexualité», soutient le directeur du secrétariat général et communication de la Commission scolaire, Me Samuel Trépanier Brown. Ce dernier confirme qu’actuellement, les professeurs ont des formations en lien avec le contenu qui sera enseigné aux jeunes.

Avant Noël, de la documentation sera transmise à l’ensemble des parents afin d’expliquer la matière qui sera enseignée selon les niveaux académiques. Au début de l’année 2019, une séance d’information sera offerte aux parents qui désirent davantage d’information avant que ne débute le cours d’éducation sexuelle.

Également, à la demande des parents, il sera possible pour un élève ayant vécu une situation difficile d’être exempté du cours d’éducation à la sexualité.

Abolition

Lors d’une rencontre à la mi-octobre devant le Conseil général de la Fédération des commissions scolaires du Québec, le nouveau ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a annoncé qu’à la fin de l’actuel mandat des commissaires dans deux ans, les commissions scolaires seront remplacées par des centres administratifs.

«Lorsque M. Roberge nous a rencontrés, il a mentionné qu’il allait analyser la question et prendre le pouls de la population, des commissions scolaires et des élus», a mentionné Éric Bergeron.

« Il faudrait qu’il (le ministre) regarde le travail qui a été effectué avec la loi 105 (loi modifiant la Loi sur l’instruction publique). C’est aussi bon d’aller voir ce qui s’est passé au Nouveau-Brunswick en 1996 lorsque le gouvernement a voulu exclure les commissions scolaires. Quelques années plus tard, il est revenu sur sa décision, voyant que ça n’avait aucun sens», ajoute-t-il.

Éric Bergeron croit que le ministre de l’Éducation se doit de parler aux acteurs du milieu de l’éducation afin de constater le bon côté d’une commission scolaire et des élus scolaires avant leur abolition.

 

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