Coupe du monde de ski : L’Anse-Saint-Jean manque d’hébergement
La municipalité de L’Anse-Saint-Jean n’est pas prête à accueillir une étape de la Coupe du monde, en raison du manque d’hébergement.
Selon la coordonnatrice marketing du Mont-Édouard, Marie-Êve Carrier, une coupe du monde en ski alpin serait beaucoup plus compliquée à recevoir que la Coupe NorAm masculine qui a eu lieu du 3 au 7 février. Lors de cette compétition, L’Anse-Saint-Jean a accueilli environ 100 athlètes et très peu de spectateurs. Une coupe du monde recevrait un achalandage beaucoup plus important.
«C’est au niveau organisationnel en ce moment qu’on est pas prêt, explique Marie-Êve Carrier. Une Coupe du monde, il va y avoir quoi ? Trois mille athlètes ? Si on ajoute les personnes qui vont venir voir, est-ce que ce sont 7000 ? Vingt mille personnes ? »
Il est difficile à ce point-ci de prévoir l’envergure d’un tel événement. La coordonnatrice marketing affirme qu’en ce moment, «L’Anse-Saint-Jean n’est pas adaptée pour recevoir autant de personnes en même temps».
La piste #4 Desjardins du Mont-Édouard est, quant à elle, homologuée pour recevoir une coupe du monde dans plusieurs disciplines : le slalom, le slalom géant et Super G, mais L’Anse-Saint-Jean va devoir de son côté évaluer et analyser le projet avant de le confirmer.
Le maire de L’Anse Saint-Jean, Lucien Martel, affirme également que la municipalité a besoin de s’adapter pour une telle éventualité, surtout au niveau de l’hébergement. «Oui, c’est un village qui peut recevoir beaucoup de touristes, mais on a une capacité limitée. […] Ça aurait un impact sur l’hébergement qui irait jusqu’à Saguenay.»
Un possible retour de la Coupe NorAm
En attendant une possible venue de la coupe du monde au Saguenay-Lac-Saint-Jean, le Mont-Édouard est ouvert à accueillir à nouveau la Coupe NorAm. Dès qu’une montagne rentre sur le circuit de la compétition une fois, elle peut automatiquement être admissible pour la recevoir chaque année.
«Notre but c’est de la recevoir plus qu’une fois. Est-ce que ça va être l’an prochain, ou est-ce qu’on se donne un break d’un an, on sait pas encore. On est en discussion là-dessus en ce moment», a conclu Marie-Êve Carrier.