Les Rebelles à la rescousse de Loryane Vachon
« J’aime vraiment le hockey et si je n’avais pas pu jouer dans les Rebelles, je n’aurais plus joué du tout. » La création d’un programme sport-études, concentration hockey féminin, a permis à la jeune Loryane Vachon de poursuivre sa passion en tant que gardienne de but dans un environnement sain. Depuis plusieurs années, jouer dans le hockey mineur à Alma comportait de nombreux défis pour elle.
« On ne regrette pas du tout le choix d’avoir inscrit Loryane dans le programme, elle performe vraiment bien, elle adore ça », a raconté la mère de la jeune fille, Anick Bouchard. Dès le premier match, la gardienne de but s’est illustrée avec un blanchissage et une mention d’assistance lors d’une victoire de 4-0 contre une équipe de Québec.
Jouer dans une formation féminine lui permet entre autres d’avoir plus de présence sur la glace. « C’est moins intense et ça a l’air niaiseux, mais on est plus toute seule dans le vestiaire », a ajouté la hockeyeuse. Anick Bouchard a aussi félicité l’encadrement des jeunes dans le programme. « C’est une chance pour Loryane d’avoir accès à d’aussi bons entraineurs », a-t-elle expliqué.
Un surplus de gardiens dans sa catégorie, des problèmes avec l’organisation et le simple fait d’être une fille dans un sport majoritairement masculin l’ont poussée à vouloir arrêter le hockey définitivement. « Je ne me retrouvais plus dans ce que je faisais, je n’avais plus de fun », a confié la jeune fille de 14 ans.
C’est quelques mois plus tard que l’organisation des Rebelles a contacté cette dernière pour l’inviter à prendre part au camp de sélection du nouveau programme entièrement féminin, catégorie bantam AA. « Au début on n’était pas vraiment sûr de l’inscrire, on habite loin d’Arvida. En plus on ne savait pas si elle allait être prise, donc on a décidé de ne pas l’inscrire et ça a été vraiment difficile pour elle », a précisé la mère de Loryane, Anick Bouchard.
Peu de temps après, l’équipe a repris contact avec Loryane Vachon et sa famille. « Ils voulaient vraiment l’avoir, ils la connaissaient. Elle joue dans les Rebelles depuis au moins sept ans. L’organisation a vraiment travaillé fort pour s’assurer qu’elle puisse jouer dans le programme », a expliqué Mme Bouchard. C’est la présidente hockey féminin Sag-Lac, Claudia Banville, qui a mis sur pied la version sport-études des Rebelles, puisque l’équipe existait déjà sous une autre formule. « Avec ce programme, on espère offrir une meilleure visibilité aux filles pour poursuivre leur carrière après le secondaire », a souligné Mme Banville.