Le roi est mort, vive le roi
Depuis les dernières semaines, la scène municipale est le théâtre de règlements de compte et d’attaques personnelles. Au coeur de l’action, le maire sortant Jean Tremblay, qui n’a pas manqué de mettre en joue ceux qui aspirent à son trône. Mais voilà qu’à l’aube de le voir tirer sa révérence, ses ennemis baissent les armes. Depuis que Jean-Pierre Blackburn a retrouvé sa liberté, la guerre de mots entre les deux hommes laisse paraître qu’ils se détestent. Vraiment?
Malgré leurs différends volontairement publics, l’ex-ambassadeur du Canada à Paris a cru bon de féliciter et de remercier celui qui a régné sur le royaume pendant 20 ans. Serait-il, comme le disait Jean Tremblay, «un hypocrite»? Ou simplement un diplomate… Face aux offenses douteuses du maire actuel, le candidat essaye peut-être de garder une image nette devant la cour, lui qui espère être couronné. Est-il nécessaire de se prosterner devant un roi contesté par tant de sujets?