Le féminisme, l’affaire de tous

211
0
Partagez :

Le 8 mars est une journée qui ramène les sceptiques vers une désolante conclusion: les femmes doivent encore se prouver. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec cette date importante, il s’agit de la Journée internationale des femmes qui porte pour thème cette année «Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement». Le slogan explore l’éveil de la conscience afin de faire progresser l’égalité homme-femme.

Certains commentaires désobligeants à l’égard des inégalités homme-femme font encore partie des discussions. Certains clament que la lutte pour le féminisme est révolu et d’autres sont convaincus que les droits des femmes sont reconnus à valeur égale à ceux des hommes. S’ils étaient le moindrement informés, ces gens verraient que leur monde égalitaire n’est qu’une construction de leur imagination.

Certes, il existe de bons exemples de progression des menta-lités, mais qui font encore réagir négativement les rétrogrades. Notamment, la parité exigée dans les conseils de ministres ou encore le même nombre d’artistes féminins que masculins dans les festivals. La parité est le concept de proposer des assemblées ayant un nombre équivalent d’hommes et de femmes. Ces mesures provoquent des réactions divergentes de part et d’autre.

Certains affirment que les «quotas» de femmes nuisent à l’efficacité des entreprises, alors que d’autres applaudissent le principe de la parité dans l’optique de reconnaître le talent issu de la gente féminine.

La communauté féminine mérite sa place sous les projecteurs afin que ceux qui sont insensibles à leur cause comprennent leurs revendications. La parité est une façon de parvenir à l’inégalité homme-femme. En portant attention aux personnes des deux camps de manière égale, peut-être que les choix deviendront «paritaires» de façon innée.

Écriture inclusive

L’écriture inclusive est un autre moyen de pousser le concept de l’équité. Il s’agit d’utiliser des termes plus inclusifs pour nommer des groupes. Par exemple, le manuel d’écriture inclusive prêche pour «la communauté étudiante» au lieu «des étudiants».

Le Montréal Campus, le journal étudiant de l’Université du Québec à Montréal, s’est récemment donné la mission d’utiliser l’écriture épicène (qui s’apparente à l’écriture inclusive) lors de la rédaction. Voici un exercice qui a le mérite d’être applaudi. Une initiative mobilisatrice à l’ère de changements modernes reflétant une image actuelle de la société.

La Journée internationale des femmes doit avant tout rassem-bler les gens à la cause. Parce que le progrès s’obtient grâce au support de la collectivité et qu’être féministe ce n’est pas juste pour les filles.

Partagez :