Le football n’hiberne pas

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Alors que les Bengals de Cincinnati et les Rams de Los Angeles s’apprêtent à disputer le 56e Super Bowl dimanche, les footballeurs de la région, quant à eux, sont en plein cœur de leur saison morte. Toutefois, pause de parties au football est loin de signifier période de repos.

« Le travail d’entraineur, c’est vraiment 12 mois par année. Il n’y a pas de congé, explique l’entraineur-chef des Cougars du Cégep de Chicoutimi, Nicolas Menachi. En ce moment, on est en pleine période de recrutement. Ensuite, ce sera les camps de printemps en mai et on commencera finalement la préparation en juillet pour la saison d’automne. »

En effet, de janvier à avril, les organisations font les démarches afin d’attirer des joueurs dans leur structure et ainsi bâtir un alignement des plus compétitifs.

« Avec mon recruteur, on se promène un peu partout au Québec, allant de Mont-Joli jusqu’à Montréal, pour évaluer des joueurs. On parle aussi avec les entraineurs avec qui on a créé des liens de confiance à travers les années afin qu’ils nous donnent leurs ressentis sur les différents footballeurs », indique l’entraineur d’expérience.

Même si c’est plus complexe en raison de la situation pandémique, il est commun pour les formations de prendre l’avion direction l’Europe pour réaliser du dépistage auprès d’athlètes français, belges ou même suisses.

Musculation pour les joueurs

Avant de faire le saut à McGill, Xavier Asselin a évolué avec les défunts Jeannois du Collège d’Alma. (Photo : Courtoisie)

Pour l’Almatois évoluant avec les Redbirds de l’Université McGill, Xavier Asselin, la saison hivernale est le meilleur moment pour perfectionner sa forme physique. « On parle de quatre entrainements en salle et de deux courses par semaine. Cependant, le programme diffère pour chaque position. En étant receveur, je ne vais pas faire les mêmes exercices qu’un joueur de ligne offensive par exemple. »

Contrairement aux rangs collégiaux qui eux réussissent à organiser quelques entrainements par-ci par-là, il est interdit aux alignements universitaires de pratiquer pendant l’hiver.

« On ne touche à aucun ballon. Au Québec, pour une question d’équité, les équipes universitaires ne peuvent pas organiser autant de pratiques qu’elles le veulent pendant l’entre-saison », confirme celui qui amorcera sa cinquième et dernière saison à l’automne. Ce règlement existe entre autres parce que plusieurs joueurs ne sont pas dans l’entourage des formations 12 mois par année.

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