Projet mal reçu sur le boulevard Renaud

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Patrice Robichaud travaille depuis quatre ans sur la construction d’une maison de deux étages sur le bord de la Rivière-Saguenay un peu plus bas sur le boulevard Renaud. (Photo : Nickolas Bergeron)

La construction de « la maison de rêve à deux étages » du citoyen Patrice Robichaud embête la plupart de ses nouveaux voisins sur le boulevard Renaud à Chicoutimi. 

M. Robichaud, propriétaire du terrain depuis quelques années maintenant, s’est présenté mardi au conseil d’arrondissement de Chicoutimi afin de se défendre devant une quinzaine d’opposants à son projet.

 « C’est un secteur assez particulier. Les gens qui sont là en ce moment y sont depuis de nombreuses années. Ce n’est pas juste une, mais bien 15 personnes qui ont signé le document dénonçant le projet », explique l’avocat chargé de représenter les habitants du boulevard Renaud, Alain Provencher. 

C’est le chemin de 310 mètres qu’a fait construire Patrice Robichaud pour rejoindre sa propriété qui pose un problème dans le voisinage. Les normes entourant un projet comme celui-là demande un certain espace entre ledit chemin et les propriétés voisines, espace qui n’est pas respecté dans ce cas-ci.  

Avec l’appui de quatre conseillers sur cinq, M. Robichaud a réussi à obtenir une dérogation pour garder son chemin tel qu’il est au détriment des craintes des citoyens du quartier.  

« Il y a un empiètement important sur le terrain de l’un des résidents. Ils ont pourtant regardé les autres endroits pour sortir et quand ils ont vu que ça allait être compliqué ils ont fait le chemin pareil, ajoute Me Provencher. C’est seulement après qu’ils ont pensé à demander une dérogation. C’est vraiment le monde à l’envers. » M. Robichaud a immédiatement repris le micro pour s’expliquer à nouveau. « Dites-moi, qu’est-ce que cela crée comme préjudice aux voisins? Ce qu’on demande c’est uniquement un chemin d’accès et une hauteur de maison qui n’a pas d’impact sur la quiétude. » 

Si c’est principalement Me Provencher qui a parlé pour les citoyens présents, certains sont venus donner le fond de leur pensée. Jonathan Gaudreault a vu une partie de sa cour arrière être transformée en chemin carrossable.  

« Moi, je ne comprends pas comment ma fille de deux ans pourrait jouer dans le gazon en arrière, alors que juste à côté il y a un chemin avec des véhicules qui circulent sans aucune zone tampon. Excusez-moi, mais cela constitue clairement un préjudice. » 

 

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