mardi , 21 mars 2023

Marc-André Grenon : l’entièreté de la preuve devra attendre

Photo William Savard

Marc-André Grenon était présent devant la cour pour la première fois à Chicoutimi, par visioconférence mercredi matin. La poursuite a signalé son intention de déposer un acte d’accusation direct, une disposition qui permettrait de passer au procès, sans passer par l’enquête préliminaire.

Certains proches de Marc-André Grenon, ainsi qu’une partie de la famille de sa présumée victime de meurtre, Guylaine Potvin, étaient présents au palais de justice de Chicoutimi. Tous étaient dans l’attente de connaitre l’avancement de ce dossier, dont les faits remontent au printemps 2000.

La cause a toutefois été repoussé au 14 mars, le procureur du directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) dans ce dossier, Me Pierre-Alexandre Bernard, n’ayant pas terminé d’acheminer toute la preuve.

Pour Me Bernard, l’échéancier pour la fin de la divulgation de la preuve, prévue pour ce printemps, est encore réaliste.

« Nous allons faire acheminer la deuxième partie de la preuve aujourd’hui par clé USB. Après cela, il ne manquera plus que la troisième partie avant que celle-ci soit complète », mentionne la poursuite.

Photo Sûreté du Québec

« L’article 577 du Code criminel autorise le procureur général ou le sous-procureur général à renvoyer directement une affaire pour procès, même s’il n’y a pas eu enquête préliminaire ou si l’accusé a été libéré au terme de celle-ci », stipule le Guide du Service des poursuites pénales du Canada

Plusieurs raisons peuvent pousser un procureur à déposer un acte d’accusation direct, toujours selon le Services des poursuites pénales du Canada.

« Un tel pouvoir constitue une reconnaissance de la responsabilité constitutionnelle ultime des procureurs généraux de veiller à ce que les personnes qui devraient être traduites devant les tribunaux le soient », est-il également écrit.

À propos de William Savard

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Que ce soit en débattant, en se laissant guider par sa plume ou bien en développant un non verbal presque exagéré, William Savard a toujours eu un faible pour les communications. Ce bon vivant adore également être entouré des autres afin d’échanger et d’approfondir ses connaissances. Passionné par le football américain, ce natif du Saguenay détient toutefois une foule de connaissances générales dans plusieurs domaines. Passant de la littérature à la politique sans oublier l’actualité générale. Sa soif d’apprendre a fait de lui un jeune homme dévoué et prêt à faire partie d’une nouvelle génération de journalistes aguerris. Ayant passé son dernier été comme journaliste pour Le Quotidien, William est plus que jamais entêté à continuer de vulgariser l’information et à la rendre disponible à la population. Si l’expression existait, on pourrait dire que William est prêt à faire son entrée dans le monde du journalisme avec le crayon entre les dents !

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