ÉCOBES réalise une étude sur l’estime de soi

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Plus les femmes vieillissent, plus leur estime de soi est élevée, alors que du côté des hommes, c’est lorsqu’ils sont en couple que leur appréciation d’eux-mêmes est à son paroxysme. C’est ce qui ressort d’une étude menée en 2016 par le groupe de recherche ÉCOBES du Cégep de Jonquière en partenariat avec le centre d’innovation et d’habillement Vestechpro.

L’étude sur l’insatisfaction à l’égard du corps avait pour but de comparer la morphologie que les répondants pensent représenter avec celle qu’ils détiennent réellement. Les deux centres de recherches ont interrogé 422 participants de 18 à 35 ans.

Le groupe de recherche ÉCOBES fait la promotion du «bien dans sa tête, bien dans sa peau» et cherche des solutions pour améliorer la vision de chacun sur son image personnelle. Le centre Vestechpro, de son côté, œuvre dans l’industrie de l’habillement pour apporter des innovations dans le domaine.

L’une des chercheures d’ÉCOBES, Marie-Ève Blackburn, explique que l’autosatisfaction évolue au cours d’une vie. «Chez les hommes, à tout âge, l’estime de soi est interpersonnelle: il faut qu’ils soient bon dans une dimension, précise-t-elle. Tandis que chez les adolescentes et les femmes, elles ressentent le besoin d’être bonnes partout pour avoir une haute considération d’elles-mêmes.»

La vision du corps

Les femmes et les hommes se différencient très nettement sur la manière de percevoir leur propre corps. Selon les données collectées, un homme cherchera plus facilement à obtenir une corpulence en forme de V alors qu’une femme privilégie une morphologie en X. «Lorsqu’ils passaient dans le scanner 3D, les répondants se rendaient compte que leur perception de leur corps n’est pas forcément celle qu’ils imaginaient», affirme Mme Blackburn.

Le centre Vestechpro envisage à la suite de l’étude de créer une charte commune des tailles de vêtements.

«La charte des mesures qui existent actuellement date de 1950 et a été créée aux Etats-Unis, elle n’est plus représentative de l’industrie de la mode d’aujourd’hui» révèle Marie-Ève Blackburn. D’un magasin à l’autre les mensurations diffèrent car les dirigeants se fient sur leurs propres normes. Un procédé qui nuit aux entreprises de vente en ligne selon la chercheure du groupe ÉCOBES.

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