Les Européens attirés par les ours d’Okwari Aventures

197
0
Partagez :

L’observation de l’ours noir est l’activité la plus populaire parmi celles offertes par Contact Nature. PHOTO: JADE BROUILLETTE

Près de 4000 personnes observent l’ours noir chaque année à Okwari Aventures, une entreprise située à La Baie. Les Européens constituent 80% de ces visiteurs annuels. 

L’observation de l’ours noir représente une activité purement canadienne pour les Européens qui peuvent aussi admirer la forêt boréale très présente sur le site d’Okwari Aventures «On entre vraiment dans le créneau d’observation de la faune, de la nature. Pour les Européens, c’est vraiment typique du Canada de venir voir les ours. Il y a aussi quelque chose dans la faune qui est impressionnant pour eux», affirme l’attachée de direction de Contact Nature Rivière-à-Mars, Jenny Vandal.

L’organisme à but non lucratif offre différents forfaits qui comprennent des activités complémentaires à l’observation de l’ours noir dans son milieu naturel, dont une randonnée pédestre, une excursion en rabaska et une visite d’un site amérindien. L’observation de l’animal est toutefois l’activité la plus prisée des visiteurs.

La saison d’observation débute en juin et peut se poursuivre jusqu’à la fin octobre. Les visiteurs ont la possibilité d’observer, à partir d’un mirador, jusqu’à 18 ours en cette période de l’année.

«On leur donne une collation à 16h chaque jour. Ça permet aux visiteurs de voir les ours en toute sécurité dans une zone qui est protégée», mentionne Mme Vandal.

Assurer la protection de l’animal

En comparaison avec un zoo, les ours ne sont pas en captivité, mais plutôt dans leur milieu naturel où rien ne les contraint. «Les ours viennent eux-mêmes à nous, donc il n’y a pas de clôture autour d’eux», confirme-t-elle.

Ceux qui agissent en tant que guides écotouristes comme Noémie Pouliot, s’assurent  que l’observation de l’animal soit respectueuse envers ce dernier, comme il vit librement sur le site d’Okwari Aventures. «C’est unique parce qu’on est différent. Ce qui est bien ici, c’est que les animaux sont en liberté, ça rend la chose un peu plus spéciale», affirme Mme Pouliot.

Une étude menée par l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune qui s’est conclue en 2012, a démontré que  nourrir l’ours noir comme les employés d’Okwari le font, respecte en totalité l’animal. La direction de Contact Nature a ainsi reçu plusieurs directives pour protéger les animaux présents sur le site.

Partagez :