Samuel Larouche ajoute plusieurs records à sa fiche

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L’athlète tétraplégique Samuel Larouche n’a pas chômé cet été. Il a entre autres remporté l’or au 100 et au 200 mètres à sa première compétition internationale de para-athlétisme, soit le Desert Challenge Games, en Arizona, en plus d’ajouter quelques records canadiens et personnels à sa fiche lors des différents événements provinciaux et nationaux.

Samuel Larouche a beaucoup amélioré sa façon de voir les choses depuis ses débuts en para-athlétisme, il y a trois ans. PHOTO: JADE BROUILLETTE28

«Samuel a énormément de potentiel, affirme l’entraîneuse de l’équipe d’athlétisme de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), Anne-Marie Fortin, dont Larouche fait partie. Si je pouvais avoir huit athlètes comme lui, je les prendrais tous. Il a du cœur.»

Le para-athlète a battu ses propres records au 100 et au 400 m lors de la Soirée Rouge et Or de l’Université Laval ainsi qu’au 200 m lors des Championnats québécois d’athlétisme.

Larouche pourrait se faire valoir lors des prochains Championnats du monde de para-athlétisme qui auront lieu en novembre, puisqu’il a atteint les standards requis. Il devrait recevoir sa réponse dans les prochains jours.

 

Une progression fulgurante

Larouche est le seul para-athlète du Saguenay-Lac-Saint-Jean à faire de la course en fauteuil roulant. Lorsque questionné concernant son développement dès ses débuts dans le para-athlétisme il y a trois ans, le bachelier en kinésiologie de l’UQAC a soutenu qu’il a notamment amélioré son côté psychologique à la suite de son accident de gymnastique qui l’a rendu tétraplégique, il y a cinq ans.

«J’avais beaucoup de difficulté avec cet aspect quand je faisais de la gymnastique. Dans ma tête, il fallait que tout soit parfait. Maintenant, je fais ce que j’ai à faire et c’est tout», indique-t-il.

Fortin est du même avis que son protégé. Ce dernier a mis de côté certaines choses qui l’affectaient au début pour mieux performer. «Maintenant il part avec confiance. Il gère beaucoup mieux les petits détails. Par exemple, au début, si son casque était croche, ça ne fonctionnait pas, déclare-t-elle. Là il sait où il s’en va. Il tolère vraiment mieux ce qu’il peut contrôler ou pas, ce qui peut changer une performance.»

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