Ode à l’initiative citoyenne

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Parfois, de simples citoyens, guidés par leur désir de changer les choses, démarrent un projet dans leur milieu sans attendre l’aide du gouvernement. Il faut saluer ces initiatives qui permettent d’améliorer la société.

Ainsi, récemment, trois femmes du Saguenay ont mis sur pied un projet qui permet à la population saguenéenne de commander en ligne des aliments biologiques en vrac. Devant l’augmentation en popularité de la tendance zéro déchet, ces trois militantes du développement durable ont voulu changer les choses. Elles ont joint l’association Nousrire qui rend accessible cette alternative à l’alimentation. Une innovation dans la région pour les acheteurs qui vont pouvoir récupérer leurs commandes et les placer dans leurs propres bocaux.

Les épiceries en vrac font actuellement une percée impression-nante dans les grandes villes du Québec. Des dizaines d’épiceries se sont ouvertes dans les dernières années grâce à l’engouement grandissant de la tendance écolo. Loco à Montréal et La Récolte à Québec en sont de bons exemples. Par contre, du côté des régions, de tels commerces ne sont pas implantés. Grâce à l’initiative citoyenne, les gens du Saguenay –Lac-Saint-Jean n’ont plus à se casser la tête et ont accès facilement à ce service via le Web.

Une autre idée qui a fait des petits est celle des frigos en libre-service qui s’implantent au Québec. Il s’agit d’un projet initié par des citoyens désireux de trouver une solution au problème de la faim dans leur quartier. Ils invitent les résidents à y déposer fruits, légumes et autres aliments en surplus pour que ceux qui en ont besoin puissent à leur tour en profi ter, et ce, en tout temps. Le regroupement s’est inspiré d’un concept né à Berlin, en Alle-magne, il y a près de quatre ans. Depuis, cela fait boule de neige ! Les frigidaires communautaires poussent un peu partout dans les grandes villes près de chez nous comme Montréal, Saguenay et Sherbrooke.

Dans le domaine de l’occupation du territoire également, des gens ont choisi de s’impliquer. Le but initial de l’équipe de Lande, composée de jeunes urbanistes, était de transformer les terrains inoccupés de l’Île de Montréal, mais les démarches administra-tives pour le faire constituaient un gros obstacle pour les citoyens responsables du projet. En réponse, Lande a lancé une carte interactive qui identifi e tous les terrains vacants de la métropole et a mis à la disposition des citoyens une plateforme où il est possible de participer à la transformation de ces espaces. L’équipe offre ensuite un accom-pagnement au groupe pour réaliser son projet. Ce dernier est aussi présent dans de nombreuses grandes villes comme Sydney en Australie, New York et Philadelphie.

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