Une réunion à Dolbeau-Mistassini | Un premier écovillage au Lac-Saint-Jean
Dix personnes participeront à l’essor du premier écovillage du Lac-Saint-Jean. Des petites cabanes seront construites cet été dans le bois sur la rue du Coteau Marcil à Dolbeau-Mistassini.
Un écovillage a pour objectif de proposer des solutions sociétales pour un avenir plus vert en créant différentes infrastructures, toujours dans une vision communautaire et d’entraide.
«Des terres cultivables seront utilisées par le groupe à des fins d’agriculture pour se rapprocher le plus possible de l’autonomie alimentaire. De nouvelles installations comme des cabanes et des serres de type heartships, [soit des serres habitables comme une maison], seront construites sur les terres qui abritent déjà un camping», explique l’auteur du roman spirituel À l’aube de l’Éveil et l’instigateur du projet d’écovillage, Jason Lapointe.
Il précise que sur les dix personnes, six représentent des piliers sur qui il pourra compter. Les participants de l’écovillage auront la possibilité de travailler au sein de la future entreprise touristique du camping. «Le milieu se transformera en tourisme éducatif grâce à l’écovillage», explique M. Lapointe. Des subventions gouvernementales seront demandées cet hiver pour le projet d’entreprise.
«L’envergure du projet d’écovillage sera adaptée en fonction des fonds amassés. Les subventions proviendront principalement d’un financement participatif. Il y a aura également un volet de coopérative d’habitation», affirme M. Lapointe.
Les conclusions d’une réunion
Lors de la première réunion officielle tenue dernièrement, les membres ont pu discuter avec le propriétaire des terrains ciblés, le voisin de Jason Lapointe, Guy Duchesne, pour les éventuelles constructions.
Présent à titre d’observateur, M. Duchesne a finalement pu mettre à profit son expérience comme charpentier-menuisier et comme technicien forestier.
Jason Lapointe caresse la vision d’une collectivité comme celle-ci depuis près de 20 ans. Au cours d’une entrevue téléphonique, il a décrit la responsabilité du citoyen à modeler une société à son image.
«Nous ne voulons pas retourner dans le passé et vivre à l’ancienne, nous désirons perfectionner l’art de vivre tout en incarnant le changement et en utilisant les différentes avancées technologiques de notre société», explique le promoteur.