Le député Éric Girard sollicité par des organismes pour du financement
Le député Eric Girard en compagnie en compagnie d’Annie-Claude Laflamme, directrice du CSI-SLSJ et de Michèle Asselin , directrice de l’AQOCI (Photo : Courtoisie )
Plusieurs organismes demandent que le programme Nouveau Québec Sans Frontières soit revalorisé de 365 000$. Le député de la circonscription de Lac-Saint-Jean, Éric Girard, a été rencontré à cet effet.
« Ce programme nous a été d’une grande aide, car il nous a permis de bénéficier de financement à la mission et non au projet. À la place d’avoir un financement pour un but défini et de devoir refaire une demande une fois ce but atteint, nous avons un financement continu. Ça nous enlève la pression du dépôt de projet et nous permet de nous consacrer à d’autres tâches », relate la présidente du Centre de solidarité internationale du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Annie-Claude Laflamme.
Vingt-cinq organisme bénéficiaires
Lancé en 2021, Nouveau Québec Sans Frontière (NQSF) est un programme de financement à destination des Organismes de Coopération Internationale (OCI). La directrice de l’Association Québécoise des Organismes de Coopération Internationale (AQOCI), Michèle Asselin, explique que « notre organisme regroupe 71 OCI et 25 d’entre eux ont pu bénéficier des subventions, allouées par le programme Nouveau Québec Sans Frontières, dont le Centre de Solidarité International du Saguenay ».
Sur la période 2021-2024, l’organisme de la région a reçu un financement de 875 000 $. Pour les quatre prochaines années, le Centre de solidarité internationale du Saguenay demande 365 000 $ par année, soit près de 1,1 millions de dollars entre 2024 et 2027, seulement pour le financement à la mission, auquel s’ajoute donc le financement par projet.
Reprise des négociations
Le programme NQSF prend fin au mois de mai 2024. Ainsi, les organismes de coopération internationale qui en bénéficient doivent retourner à la table des négociations, de quoi expliquer la rencontre avec Éric Girard. « Nous avons demandé au député une bonification du programme, de l’étendre à d’autres OCI et d’assurer sa récurrence », énumère Michèle Asselin.
Les équipes de l’AQOCI et du CSI, regroupées dans un bar pour un cinq à sept après la rencontre avec le député Eric Girard. (‘Photo : Jean Rémond)
« Si nous demandons la bonification de ce programme, c’est parce qu’il nous permet de mieux faire notre travail. Nous sommes d’ailleurs satisfaites car les discussions avec Éric Girard ont été fructueuses. Il a annoncé faire remonter nos demandes au ministère des Relations internationales et de la Francisation ainsi qu’au ministère des Finances », se réjouit Annie-Claude Laflamme.
Sensibiliser aux enjeux internationaux
Le Centre de Solidarité Internationale de la région entretient un partenariat important avec certains pays tels que le Sénégal, le Burkina Faso ou encore l’Équateur. « Nous œuvrons à l’autonomisation des femmes et à la prise de conscience des enjeux du réchauffement climatique. Ce qu’il se passe, c’est qu’on reçoit un financement, on monte une équipe de projet et on fait un échange d’expertise avec nos différents partenaires », complète la présidente du Centre de Solidarité International du Saguenay.
Par exemple, l’organisme a récemment mené un projet d’échange culturel entre deux cinéastes de pays différents. L’un est québécois, l’autre sénégalais. Les deux artistes en ont profité pour revenir sur les projets actifs dans leurs pays respectifs. Le projet est en cours en Équateur.
Il existe aussi un important volet de sensibilisation aux enjeux internationaux par le biais d’ateliers, donnés dans des écoles ou lieux publics. Cette année, le thème porte sur la souveraineté alimentaire, en lien avec les Journées québécoises de la solidarité internationale, organisées par l’AQOCI.