jeudi , 30 mars 2023

Métaux Blackrock | L’environnement au cœur du projet

L’entreprise Métaux BlackRock n’attend plus que le certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement pour débuter la construction de l’usine de transformation sur le site de Grande-Anse à La Baie. C’est ce qu’ont annoncé les dirigeants du projet de 1 G$,  en conférence mercredi midi devant les membres de la Chambre de commerce et d’industrie Saguenay-Le Fjord.

Si tout va pour le mieux, le chantier devrait ouvrir au courant de l’année 2018. La minière s’attend à recevoir le dévoilement de l’étude d’impact environnemental d’ici la fin de l’année. Suivront les audiences publiques du BAPE et les autorisations du ministère.

Les dirigeants se montrent confiants, puisqu’ils prévoient que l’usine de deuxième transformation à La Baie sera la plus verte à l’échelle mondiale.

«On a d’abord regardé une composante très importante: l’eau, a mentionné la vice-présidente régionale Environnement, Jacqueline Leroux. On voulait la recycler le plus possible. Donc, toute l’eau générée au site sera retraitée et recyclée à l’intérieur du procédé.»

L’eau de pluie sur le site, quant à elle, sera captée dans un bassin. Par la suite, elle sera recueillie et traitée. Par contre, comme elle ne sera pas contaminée, elle ira directement dans l’environnement pour respecter l’hydrographie et le milieu naturel du site.

En ce qui a trait à l’air, des modèles ont été testés jusqu’à ce qu’ils respectent minimalement chacune des normes. «On a mis en place les meilleures technologies, les meilleurs épurateurs et dépoussiéreurs pour arriver à nos fins. On a aussi réduit du mieux que l’on pouvait notre empreinte au sol en mettant les structures plus en hauteur pour s’étaler le moins possible», a affirmé Mme Leroux.

Quant aux aires de chargement et de déchargement, elles seront protégées pour s’assurer que les sols en dessous ne soient pas affectés.

La vice-présidente régionale a tenu à rappeler au quelque 350 acteurs financiers présents à la conférence qu’il est bon de questionner les piliers du projet. «Ce qui est important pour une bonne évaluation environnementale et sociale, c’est d’entendre les inquiétudes des gens, a-t-elle souligné. Nous avons un bureau sur la rue Racine à Chicoutimi où vous pouvez venir pour poser vos questions. N’hésitez pas.»

L’usine prévoit aussi être alimentée au gaz naturel et bénéficier de la production hydroélectrique québécoise.

À propos de Gabrielle Bartkowiak

Onze déménagements, 8 villes, 6 régions et une jeune étudiante au nom exotique égarée en sol saguenéen pour les études collégiales. St-Eustachoise de naissance, Chibougamoise de cœur et Abitibienne à ses heures, Gabrielle prend plaisir à toujours être en mouvement. Elle a d’ailleurs développé très jeune la manie de s’embarquer dans n’importe quel projet sportif ou culturel. Si elle n’est pas en train de planter des arbres à la Baie-james ou en classe à apprendre les rudiments des communications, elle est certainement en train de rire un peu trop fort de tout et de rien avec ses amis. Même si on la décrit comme étant un peu bizarre, elle adore se défendre en disant qu’elle aime ce qui sort de l’ordinaire. Attachée à la langue française, amoureuse des gens, touche-à-tout et un peu trop curieuse, Gabrielle est depuis longtemps intéressée par le journalisme. Même si dans sa tête, les idées, les rêves et les projets se bousculent sans cesse, vous la reverrez très certainement, après l’université, exercer un métier qui la passionne.

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