Réorientation de la chapelle Saint-Cyriac | Une association possible avec le Côté-Cour

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La chapelle Saint-Cyriac à Lac-Kénogami pourrait s’associer avec la salle de spectacle le Côté-Cour pour accueillir certains spectacles si les rénovations de 400 000$ pour mettre le bâtiment aux normes se concrétisent.  

Puisque des rénovations s’imposent dans un horizon d’environ cinq ans et que le bâtiment plus que centenaire est déjà utilisé par plusieurs organismes communautaires, le Réseau des organismes communautaires de Lac-Kénogami (ROLK) proposera dimanche dans le cadre d’un référendum de «redonner la chapelle à la communauté».

Concrètement, le ROLK demande un investissement de 400 000$ à la mairie de Saguenay pour effectuer certaines réparations afin de remettre certaines parties du bâtiment aux normes de sécurité, mais également pour rendre l’ensemble du bâtiment plus pratique pour une utilisation de plus en plus variée.

Le secrétaire du ROLK et ancien animateur de vie spirituelle au Cégep de Jonquière, Richard Rioux, précise que quelques concerts ont déjà lieu chaque année dans la chapelle «bien appréciée par les musiciens pour son acoustique» et qu’une centaine de personnes y sont abonnés annuellement. Visiblement emballé par le projet, M. Rioux souligne qu’une association avec le Côté-Cour pourrait augmenter l’utilisation et la rentabilité de la chapelle.

Bien que des rencontres entre la direction de la salle de spectacle et le ROLK aient bel et bien eu lieu, le directeur général du Côté-Cour, Dario Larouche avance qu’aucun projet n’est prévu pour le moment.

Question d’augmenter la polyvalence de la salle, il est entre autres question de remplacer les bancs de la chapelle par des chaises plus faciles à déplacer/ et à stocker et d’acquérir des tables pour que les organismes kénogamois puissent y tenir plus facilement des réunions.

Un bâtiment historique important, mais pas reconnu 

La chapelle construite en 1903 est l’ultime vestige des édifices publics de la municipalité de Saint-Cyriac. Jadis principal moteur du développement et de la colonisation du Saguenay—Lac-Saint-Jean du 17e au 19e siècle, le village a été condamné au tournant des années 20 à la demande des pulperies de Jonquière et de Chicoutimi qui souhaitaient l’augmentation du niveau du lac Kénogami d’une trentaine de pieds pour assurer un meilleur approvisionnement en eau.

Pour ces raisons, le site qui abrite la chapelle est présentement considéré comme «patrimonial» par le gouvernement du Québec, mais pas la chapelle. M. Rioux explique que dans les critères qui permettent une telle classification et certaines subventions, le bâtiment doit nécessairement avoir un revêtement extérieur semblable au revêtement d’origine, tandis qu’il est présentement recouvert de bardeaux de plastique.

 

 

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