jeudi , 30 mars 2023

Le Yukon et le Territoire du Nord-Ouest en campagne de séduction

«Le Nord, c’est une terre d’opportunités professionnelles et personnelles». C’est ce qu’a affirmé le conseiller en développement économique et en perspectives d’emplois de l’agence franco-yukonnaise, David Lapierre. Ce dernier et son homologue du Territoire du Nord-Ouest, Valérie Gosselin, étaient de passage à l’UQAC mardi pour faire connaître les territoires du nord canadien.

«On est ici pour faire tomber les clichés sur notre coin de pays. Même si ce n’est pas nécessairement évident d’un point de vue extérieur, on est une communauté développée et très active», a expliqué Mme Gosselin. Toutes les commodités et services offerts aux Québécois sont disponibles dans le nord-ouest du pays, et ce, à un prix modéré, contrairement à ce qui est véhiculé partout ailleurs.

Une grande communauté francophone

 Selon Statistique Canada, ce n’est pas moins de 14 % des 38 452 habitants du Yukon qui sont francophones. «À Whitehorse, il y a une école primaire francophone et on a même amorcé la construction d’une école secondaire», a confié le conseiller yukonnais.

Entre 2011 et 2016, la population francophone du Yukon a augmenté de 5,8 %. «C’est une proportion très encourageante, a exprimé Valérie Gosselin. Au Territoire du Nord-Ouest, nous sommes un peu moins nombreux, mais nous compensons en étant très soudés».

«Nous embauchons»

Les territoires du nord du Canada ont de grands besoins de main-d’œuvre. Durant l’hiver, les entreprises éprouvent des difficultés à pourvoir tous les postes, en raison de l’éloignement et des conditions météorologiques difficiles.

«Durant l’été, ça explose littéralement. Par exemple, l’an dernier il y a eu un boom démographique durant le mois de juillet et notre économie roulait à toute allure», a raconté David Lapierre.

Selon le conseiller en développement économique et en perspectives d’emplois, c’est important de recruter dans les universités puisque les conditions de travail sont avantageuses, même dans les territoires.

À propos de Vincent Desbiens

Originaire de la métropole cosmopolite de 1459 habitants qu’est Larouche, Vincent Desbiens est un jeune homme passionné par le sport, l’écriture et le journalisme. Il adore être sous les feux des projecteurs d’un studio télé, devant un micro à la radio ou dans l’action à couvrir quelconque événement sportif ou culturel. Il se sent bien lorsqu’il passe du bon temps entre amis à pratiquer le dek hockey, son sport préféré. En grand amateur de statistiques et de rumeurs de transaction, il se fait un (trop selon certains) malin plaisir à discuter d’informations sportives loufoques. Vincent s’est découvert une passion pour la communication au cours de son parcours au secondaire en Arts et métiers de la scène, en répétant les grimaces et les cabrioles absurdes devant les spectateurs massés dans l’auditorium de la polyvalente Jonquière. Seul l’avenir dira comment Vincent départagera ses passions pour en faire un métier, tout ce qu’il sait, c’est qu’il veut écrire pour informer ou pour faire rire.

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