Cercle de presse | Les candidats dans Roberval croisent le fer
Les thèmes de l’industrie forestière, de la pénurie de main-d’œuvre et de l’environnement ont, entre autres, été abordés par les candidats à l’élection partielle du 10 décembre dans Roberval, mercredi au débat du Cercle de presse de Saguenay.
Représenter la circonscription et défendre les intérêts de la population sont des objectifs soulignés à répétition par William Laroche, Thomas Gaudreault, Nancy Guillemette et Luc-Antoine Cauchon, respectivement candidats dans Roberval pour le Parti libéral du Québec (PLQ), le Parti québécois (PQ), la Coalition avenir Québec (CAQ) et Québec solidaire (QS).
Pour M. Cauchon, «la démocratie se vit à tous les jours, pas seulement aux quatre ans». Il a d’ailleurs profité du débat pour faire entendre son opinion quant au plan de la CAQ et critiquer le travail accompli par le parti nouvellement au pouvoir, en lançant qu’«il ne faut pas leur faire confiance». Le candidat de QS a aussi fait part de l’importance à ses yeux de ramener les jeunes en région, un projet selon lui réalisable en donnant les moyens nécessaires à la relève, avec des idées novatrices et écoenvironnementales, entre autres dans le domaine de l’industrie forestière.
Le candidat du PQ a d’ailleurs appuyé certains arguments de M. Cauchon, entre autres en ce qui concerne l’utilisation d’énergie de la biomasse. Selon Thomas Gaudreault, le virage écolo que le Québec devrait prendre passe par tous et chacun. Selon lui, l’idée est réalisable avec, par exemple une meilleure accessibilité aux voitures électriques et par l’implantation d’un réseau de bornes de charge adéquat.
Nancy Guillemette appuie elle aussi la valorisation de l’achat de voitures électriques. L’agriculture figure aussi parmi les préoccupations de la CAQ. Elle souligne que son parti a promis l’investissement d’un fonds de 50M $ par an dans le domaine de l’agriculture pour contribuer à l’innovation du milieu. «On se doit toujours d’en faire plus», lance-t-elle.
Du côté du PLQ, William Laroche défend l’importance de «redorer l’image des produits régionaux» et de «valoriser le bien-être de vivre en région».