Plus d’obstacles pour les golfeurs régionaux

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L’école secondaire de l’Odyssée Lafontaine/Dominique-Racine compte sur une des rares concentrations
golf en région.

Le Saguenay–Lac-SaintJean ne compte qu’une seule concentration golf, ce qui rend le développement encore plus difficile au point même d’obliger parfois les jeunes golfeurs à quitter la région. 

Le professionnel Keven Fortin-Simard est un des rares de la région à avoir percé dans le domaine. Il assure que même si ce manque peut devenir un obstacle important, un athlète qui désire se rendre sur les circuits professionnels trouvera toujours un moyen d’y parvenir.

Le seul programme sur lequel peut compter la région est la concentration golf, à l’école secondaire de l’Odyssée Lafontaine/Dominique-Racine. Le programme en est à sa quatrième année et il est en pleine croissance.

Certains golfeurs se voient cependant forcés, dans certains cas, de quitter la région pour pouvoir maximiser la pratique lors de l’hiver. C’est notamment le cas d’Andréanne LaforestAllard, une jeune golfeuse de la région qui a quitté vers Québec en secondaire 3 pour profiter des services de l’Académie de Golf Fred Colgan (AGFC).

«C’est un groupe plus nombreux qui me permettait de mieux me développer comme golfeuse», confie la jeune native de la région. L’entraîneur du seul programme de 0concentration de la région, Jonathan Moreau, explique que les filles ont souvent tendance à quitter vers d’autres villes en raison de la quantité de golfeurs dans les programmes. « Généralement, les filles préfèrent s’entraîner en gros groupe, comparativement aux garçons. Si on regarde les infrastructures mises en place, nous n’avons rien à envier aux différents sports-études à travers le Québec», défend celui qui est aussi le professionnel du Club de golf de Chicoutimi.

Andréanne Laforest-Allard croit de son côté qu’il y a un plus haut niveau d’engagement à l’AGFC. «Ce sont des joueurs qui se concentrent à 100% sur le golf et qui aspirent à faire de la compétition. Au Saguenay, la concentration comprend beaucoup de joueurs qui pratiquent d’autres sports, et qui ne peuvent donc pas se concentrer uniquement sur le golf», conclut-elle pour expliquer un des aspects qui l’a motivée à quitter pour Québec.

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