lundi , 20 mars 2023

VIA Rail | De nombreux retards pour les usagers

Le train # 601 arrive régulièrement avec plus d’une heure de retard. Photo: Guillaume Pelletier

Le manque de ponctualité du train reliant Montréal à Jonquière est principalement causé par les conditions hivernales et la présence de convois de marchandises sur les voies, selon un employé de la billetterie de VIA Rail sur la rue Saint-Dominique.

En effet, 98 % de l’infrastructure dédiée au service ferroviaire voyageur est détenue et exploitée par des partenaires ferroviaires, principalement le CN et la Compagnie de chemin de fer du Canadien Pacifique.

Le trajet de 510 km d’une durée d’environ neuf heures débute à la gare centrale de Montréal à 8h15. L’arrivée prévue à Jonquière est à 17h10, mais le train accumule régulièrement plus d’une heure de retard. Le 21 janvier dernier, le train est arrivé à Jonquière avec plus de quatre heures de retard alors que celui du 23 janvier n’a jamais quitté Montréal en raison d’un bris.Le 25 janvier, le train #601 est arrivé à la gare de Jonquière à 18h35 avec 11 passagers à son bord. Quatre d’entre eux ont mentionné que c’était la première fois qu’ils faisaient le trajet en train.

Pour l’ancien président de la Coalition de sauvegarde du train voyageur Montréal-Jonquière, Réjean Laforest, les nombreux retards amènent les voyageurs à utiliser un autre mode de transport davantage ponctuel.Du côté de VIA Rail, le conseiller aux relations publiques, Kaven Delarosbil, indique qu’il peut effective-ment y avoir des retards à la gare de Jonquière en raison du trafic ferroviaire et de contraintes opérationnelles.

Dans l’ensemble de son réseau, VIA Rail a vu le niveau de ponctualité de ses trajets chuter de 9%, passant de 82% en 2013 à 73% en 2017 (statistiques d’exploitation clés, VIA Rail).

Il faut débourser environ 61 $ pour un billet aller entre Montréal et Jonquière.

À propos de Guillaume Pelletier

Alors que les jeunes de son âge écoutaient Télétoon et lisaient Geronimo Stilton, Guillaume préférait regarder Le Téléjournal et feuilleter le journal. Passionné par le hockey et la politique, il a eu la piqûre pour le journalisme lors d’un stage d’un jour au Courrier du Sud en 2013. Ayant un très bon sens de l’observation, ce Brossardois d’origine a toujours aimé connaître le pourquoi et le comment des choses. Plus récemment, il a travaillé comme journaliste aux communications étudiantes universitaires de Chicoutimi pour la période estivale. N’essayez surtout pas de lui apprendre une nouvelle toute chaude, il la connaît probablement déjà, lui qui est branché sur l’actualité au quotidien.

À voir aussi

Borée : une organisation présente dans tous les milieux

Les acteurs de différents milieux du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui souhaitent instaurer un projet en alimentation peuvent …