Méditation pleine conscience | Un complément à la médication

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La méditation peut jouer un rôle-clé, complémentaire à la médication, auprès des jeunes souffrant de troubles anxieux causés par un Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), estime la psychologue Nancy Boisvert.

Une cinquantaine de pédiatres ont, dans une lettre publiée dans le Journal de Montréal, manifesté leur inquiétude face l’utilisation systématique de la médication et l’augmentation croissante de l’utilisation de médicaments.

Pour le groupe d’âge des 10-12 ans, au Québec, ce sont 13,97 % des enfants qui
sont médicamentés en raison d’un TDAH, alors que ce pourcentage est de 5,08 %
dans le reste du pays.

En entrevue à Tout le monde en parle, les pédiatres Valérie Labbé et Guy Falardeau dénoncent qu’on attribue trop rapidement la détresse de certains enfants à un TDAH, alors qu’ils souffrent peut-être plutôt de troubles anxieux.

C’est dans ces cas que la méditation peut jouer un rôle-clé. Comme le rappelle Nancy Boisvert, la méditation peut apaiser certains élèves qui sont aux prises avec des problèmes d’impulsivité ou d’anxiété, puisqu’elle permet à l’enfant de développer une plus grande maîtrise de ses émotions.

Elle note que, souvent, quand les enfants font régulièrement un exercice de méditation, il y a un changement au niveau des connexions neuronales qui permet à l’enfant d’avoir un meilleur contrôle, par exemple, sur ses émotions. «C’est aussi une façon positive d’amener un changement de comportement chez l’enfant sans passer par les conséquences négatives», ajoute-t-elle.

Nancy Boisvert rappelle que la méditation n’a pas de bienfaits que chez les enfants. Elle peut autant aider chez les adultes à la gestion des émotions et permet aussi de diminuer certaines douleurs physiques chroniques comme la fibromyalgie.

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