Débat électoral dans Jonquière | Philippe Gagnon est «pro-choix et pour le mariage homosexuel»

168
0
Partagez :

Contrairement au chef du Parti conservateur, Andrew Scheer, qui a déclaré être «pro-vie», le candidat du même parti dans Jonquière, Philippe Gagnon, a quant à lui affirmé être «pro-choix et pour le mariage homosexuel» lors du débat électoral qui s’est tenu mercredi, au Cégep de Jonquière.

Les candidats fédéraux dans Jonquière se sont prononcés sur l’environnement, l’économie et les enjeux sociaux lors du débat électoral, mercredi.

Lors d’un arrêt au Nouveau-Brunswick, jeudi matin, M. Scheer a mentionné qu’il a «toujours été très clair sur cette question» et qu’il est «personnellement pro-vie». Son candidat dans Jonquière avait indiqué le contraire quant à sa position personnelle, la veille, lorsqu’il avait été interrogé par son adversaire du Bloc québécois, Mario Simard, sur le droit à l’avortement.

Préserver les emplois

L’économie régionale a été l’un des principaux sujets débattus par les candidats lors de l’événement. Selon un sondage Léger, l’économie serait la première préoccupation des Québécois en vue des prochaines élections fédérales. La députée sortante du Nouveau parti démocratique, Karine Trudel, a confronté Philippe Gagnon qui croit pouvoir conserver les emplois du Centre de données fiscales de Jonquière. Bien que son parti veut plutôt mettre en place un système d’impôt unique pour «simplifier la vie des Québécois», il estime qu’il est possible de garder les emplois et de faire des économies.

«Il va falloir qu’on se batte, mais c’est un engagement de notre chef, un engagement de Philippe Gagnon, a-t-il affirmé. On va préserver ces emplois de qualité. Dans quatre ans, je vais pouvoir regarder ces employés-là et leur dire qu’on n’a perdu aucune ‘’job’’.»

GNL critiqué par Mario Simard

Les cinq candidats fédéraux présents au débat ont aussi fait état de leurs propositions environnementales.

Mario Simard, a d’ailleurs confronté M. Gagnon quant au couloir énergétique de GNL qui doit passer par la région. M. Simard a affirmé que le Québec assumerait la majorité des risques, mais qu’il recevrait bien peu des retombées. «C’est comme si mon voisin mettait un tuyau d’égout sur mon terrain et que je lui renvoyais ma corde à linge», a-t-il lancé en guise de comparaison.

 La loi 21 continue de faire jaser

Les candidats ont finalement échangé sur les enjeux sociaux et l’identité, où il a été question de la controversée loi 21. Mario Simard a fait remarquer que les chefs du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau, et du Parti conservateur, Andrew Scheer, proposent un discours différent lors des débats anglophones, disant, lors des débats francophones, qu’ils ne s’y opposeraient pas.

Karine Trudel a pour sa part fait mention que le parti qu’elle représente n’est pas d’accord avec la loi 21, mais que les néodémocrates ne s’y opposeront pas. «Pour nous, on doit faire des politiques rassembleuses. On laisse le Québec choisir ses propres lois, on respecte ses décisions.»

 

 

Partagez :